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Intox et désintox: le grand concours d’absurdité

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Trublion de la vie politique nationale, expert en coups médiatiques, porté par le vent populiste, le Barbu national entretient un incendie aux conséquences incertaines. Entre assimilations hâtives, approximatives et dramatisation excessive, la virée politicienne des irréductibles contempteurs sadistes-sadiques, dans une ragougnasse de déclaration, donne une forte envie de dégurgiter. Parce que la salve de critiques ravageuses est plutôt inadaptée et inopportune dans un climat éruptif par une insécurité pandémique qui place le Mali sur la ligne de crête. Face à l’INTOX de destruction massive, nous vous proposons la DÉSINTOX de construction massive. Lisez les croustillantes PÉPITES de la semaine.

La bouffonnerie politique
INTOX
Selon SADI, dans son foutoir du 18 novembre dernier pompeusement appelé déclaration, la France use de pressions pour consacrer l’immuabilité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali dont le Président IBK avait annoncé la relecture de certaines dispositions à la faveur du Dialogue national inclusif (DNI). « Cette position de fermeté de la France pour les réformes constitutionnelles en vue de l’application stricte de « l’Accord d’Alger » et de l’accord de défense, est confortée par les positions stratégiques qu’elle occupe dans les organes dirigeants de la MINUSMA, et au sein de l’état-major des Forces Armées Maliennes », peut-on lire dans la déclaration.

DÉSINTOX
Officier de liaison, vous connaissez ? Non ! Bien, petite leçon gracieuse de sémiologie en français facile : ‘’un officier de liaison est un militaire qui joue le rôle d’intermédiaire entre les armées de deux pays afin de faciliter la coordination de leurs activités. Il peut aussi jouer le rôle d’interprète entre des armées ennemies, notamment pour la mise au point d’accords d’armistice ou de capitulation’’. C’est élémentaire et normalement aisé à comprendre même pour les obtus et ceux qui s’éternisent à la Faculté faute de faculté.
Progressons. Au Mali, il y a la Force française Barkhane avatar de Serval présente à la demande expresse des autorités de la Transition. Il y a également la MINUSMA qui est l’expression de la solidarité internationale envers le Mali. Enfin, il y a la Force conjointe du G5 Sahel qui regroupe les armées du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et du Tchad. Ce sont les Forces militaires opérationnelles.
Qui est l’ennemi ? Ce sont les Groupes armés terroristes, les jihadistes.
Quid du mode opératoire de ces armées ? Il est fondé sur la coopération, le partenariat entre elles. C’est pourquoi elles se désignent comme ‘’forces partenaires’’.
Quelle est l’implication de ce partenariat ? C’est le partage de renseignements et d’informations. Concrètement, pour les profanes, cela veut dire qu’il arrive, par exemple que Barkhane donne la position de l’ennemi aux FAMa leur permettant d’intervenir. Cela veut dire également que les forces partenaires connaissent les positions des unes et des autres ; de même que leurs planifications.
Comment se fait cette coordination ? C’est là qu’intervient l’officier de liaison dont le rôle est ci-dessus défini.
Comment cela se traduit-il ? Autant, il y a des officiers français dans l’état-major des FAMa, autant il y a des officiers maliens dans le commandement de Barkhane et de la MINUSMA pour les besoins de coordination des opérations militaires sur le terrain.
Le Mali fait-il exception en la matière ? Non, la preuve est que le concept d’officier de liaison n’a pas été créé avec le déclenchement de la guerre au Mali.
Toutes les fois que les armées de pays différents sont impliquées dans une même opération militaire, il y a deux cas de figure qui se présentent.
Soit il y a les officiers de liaison qui sont actionnés.
Soit, il y a un commandement conjoint opérationnel réunissant les officiers d’état-major de toutes armées impliquées : état-major, quartier général.
Exemples : le poste de commandement du G5 Sahel comprenant les officiers des armées concernées.
* L’OTAN dispose d’un commandement militaire principal, le SHAPE, qui se trouve aujourd’hui à Maisières (Mons), en Belgique.
En conclusion : la prétendue position stratégique de la France au sein de l’état-major des Forces armées maliennes (FAMa) n’est que pur mythe qui est l’œuvre de mythomanes. Les assimilations hâtives et rapprochements arbitraires entre la présence de Français de l’état-major des FAMa et de présumées pressions exercées sur Ladji Bourama, relèvent d’un trouble obsessionnel compulsif typiquement sadisto-sadique. De la manipulation dévastatrice ! La palme de l’odieux ! Chapeau tout de même !

De purulents effluves
INTOX
Selon les aboyeurs à gorge déployée : « cette soumission d’IBK à la France tire en partie ses origines de l’accord de défense signé entre le gouvernement du Mali et celui de la France et voté par les députés des partis présents à l’Assemblée nationale excepté ceux du parti SADI ».
DÉSINTOX
Ça y est ! La machine à salir est relancée, en attendant la décapitation sur la place du Village. IBK soumis à la France. Une réflexion lunaire de rentiers politiques atteints d’une cacostomie mortelle. Les enquiquineurs croient avoir trouvé la martingale. Coup d’éclat, esbroufe, rien ne les arrête. Mais, ils ont tiré à terre.
Parce que ce que nos escamoteurs agitent comme ‘’Accord de défense’’ entre la France et le Mali n’est qu’appeau. Textuellement, il s’agit d’un ‘’Accord de coopération militaire entre la République du Mali et la République française’’ signé le 16 juillet 2014. Il abroge et remplace ‘’l’Accord de coopération militaire et technique entre le Gouvernement de la République du Mali et le Gouvernement de la République française’’ signé à Bamako le 6 mai 1985.
Pour ceux qui fantasment sur un ‘’Accord de défense’’, Jean Yves le Drian, ministre français de la Défense, avait tenu à clarifier les choses après la cérémonie de signature le 16 juillet 2015 au ministère de la Défense : « ça n’a rien à voir avec l’accord opérationnel. Là, il faut bien s’entendre. Il y a un accord opérationnel qui existe depuis le mois de mars 2013 pour les opérations qui sont en cours. Le traité de coopération est un cadre beaucoup plus vaste et beaucoup plus sur la longue durée. Il fixe de manière très claire la réciprocité de nos engagements sur la durée pour la sécurité du Mali. Il appelle à fixer le cadre de la coopération en matière de formation, d’équipements, de communication. Ça veut dire aussi avoir les garanties juridiques pour les personnels militaires français présents au Mali ou pour les personnels maliens présents en France ».
Le Barbu national, omniscient et omnipotent serait-il atteint d’amnésie sélective à propos de la nature des documents paraphés par nos deux gouvernements ? D’humeur chafouine devant l’Éternel, d’une inculture inqualifiable, il continue à bavarder, rabâcher, radoter des choses informes et insensées. Comme toujours, le plus sidérant reste que des personnes se soient emparées de ces sinistres fariboles et adhèrent, sans ciller, à un imaginaire aussi délirant que haineux.
Dans cette bourride où il y a une instrumentalisation sardonique d’une opinion se côtoient les gens formidables et fort minables. Ces derniers dont l’agenda personnel est le veau sacré, s’illustrent par un talent extraordinaire de prestidigitateur de substituer à leur fantasme la fantasmagorie. La rage dégorgée de ces charlatans politiques, contre Bourama, les mène à toutes les déraisons. Répandre de purulents effluves fait partie des stratégies les plus pernicieuses pour la gloire de leur ego et le salut de leur agenda personnel. Les très fâchés, gardons-nous des amalgames et des schémas réducteurs.

L’incarnation du mal
INTOX
Retrouvant un semblant de lucidité, le Barbu national, très à l’aise dans son biotope de la dégénérescence intellectuelle, s’autorise une réflexion lunaire : « il est le seul qui peut, par des décisions hardies, amender les termes de référence du DNI pour le rendre réellement inclusif ».
DÉSINTOX
Ah oui ! Le naturel revient au galop. L’une des figures emblématiques du déboulonnage du ‘’régime dictatorial et sanguinaire de GMT’’, s’avère un piètre démocrate ; en atteste la gestion patrimoniale de son officine politique. La transposition de ce modèle d’autoritarisme obsolète à la République, voilà pourtant l’offre satanique qu’il fait à Bourama. Un proverbe kurde dit : ‘’il n’y a pas plus malin que le renard et pourtant les marchés regorgent de sa peau’’. Non merci pour le cadeau !
Le Mali n’est pas une monarchie où c’est le césarisme à tout va. ‘’Le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque, et sociale. Son principe est le Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple’’ (cf : article 25 de la Constitution du 25 Février 1992).
Désolé le Barbu, mais Bourama ne peut pas marcher sur des TDR adoptés par un atelier national de validation réunissant plus de 600 personnes de Bamako et de l’intérieur du pays.
Désolé, mais Bourama ne peut pas vouloir d’un Dialogue inclusif et faire preuve de désinvolture par rapport aux implications du principe de l’inclusivité.
Du Barbu national qui s’est naturalisé dans le mal, il ne peut rien sortir de bon : ‘’les êtres méchants ne changent jamais leur mauvais naturel’’ (Pierre-Claude-Victor Boiste). Le Fourbe est très mal placé pour donner des conseils, surtout lorsqu’il est manifestement mû par le dessein d’un DNI taillé sur sa mesure. C’est la raison du déluge d’accusations de cet homme atteint d’un narcissisme ¬pathologique qui instrumentalise la peur et l’émotion d’une population désemparée par les proportions hallucinantes de l’insécurité avec son cortège de morts, de blessés, de dégâts matériels (…), ainsi que le pyrrhonisme vis-à-vis du Dialogue National Inclusif.
Un proverbe oriental dit : ‘’ne demande pas conseil à un homme qui a la peau du front aussi lisse qu’un miroir ; cet homme peut avoir la faculté de réfléchir, mais il n’en a pas l’habitude’’. Le Barbu national est assimilable à cette représentation de l’imaginaire populaire découlant de la foi religieuse du Malin qui te susurre à l’oreille la voie à suivre qui est toujours celle de la perdition, la seule qu’il connaît après son renvoi du Paradis. L’exemple typique, c’est l’enfant qui pisse dans son lit durant son sommeil encouragé en cela par cette petite voie qui te transporte dans un monde virtuel avant de te faire revenir à la réalité une fois le mal fait. Elle incarne le mal et la tentation. Non Iblis ! Vade retro Satana !

Info-Matin

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