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Pourquoi tant de blocages dans l’application de l’accord de paix?: Les non-dits du secrétaire général du GATIA

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Quand le Burkina Faso découvre la ruée vers l’or et ses ravages… C’est ce que montre un documentaire édifiant qui sera projeté ce vendredi 22 novembre au musée de l’Homme à Paris dans le cadre du Festival international Jean Rouch : « Pas d’or pour Kalsaka », du cinéaste burkinabé Michel K. Zongo.

Avec ses maisons en pisé, son puits, ses terres agricoles, Kalsaka est un village paisible, à quelque 160 kilomètres au nord de Ouagadougou.
En 2006 ouvre en grandes pompes la première mine d’or d’exploitation à ciel ouvert du Burkina Faso. La compagnie minière anglaise conclut une convention avec l’État burkinabé.

Les villageois se voient promettre monts et merveilles pour une exploitation censée durer dix ans. Mais en 2012, la mine ferme. Les habitants de Kalsaka n’auront pas vu la couleur de l’or. Les paysans ont été à peine indemnisés. Les terres agricoles sont désormais inexploitables et l’eau risque bien de ne plus être potable.

Michel K. Zongo filme les ravages du libéralisme prédateur et d’une forme de néo-colonialisme : « C’est un cas d’école de comment ces multinationales arrivent dans des petits endroits loin de nos pays et enlèvent ce qu’ils veulent et repartent sans que rien ne se fasse. Malheureusement, c’est ça qui se passe dans nos pays par rapport à l’exploitation de toutes les ressources naturelles. »

Dans Pas d’or pour Kalsaka, Michel K. Zongo interviewe plusieurs années après des villageois en colère ou inquiets pour la qualité de l’eau. Mais il insère dans son documentaire des séquences de création : des cavaliers tout droit sortis des westerns, et puis le conteur KPG qui commente avec verve les promesses déçues d’un mirage moderne.

RFI

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