Cadre exceptionnel de rencontre pour réfléchir sur les défis auxquels l’agriculture africaine reste confrontée, le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) 2019 a ouvert ses portes le vendredi 22 novembre dernier. Il est un événement majeur du monde agricole auquel l’Office du Niger, le géant de la riziculture en Afrique de l’Ouest, prend part afin de vendre davantage son potentiel agricole.
« Agriculture intelligente et innovations technologique ». Tel est le thème de cette 5éme édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) édition 2019. Il regroupe le monde agricole venu des quatre coins cardinaux. Le Mali participe à cet évènement majeur à travers l’Office du Niger représenté par son Directeur Général Adjoint, Djimé Sidibé, Aminata Touré dit Anna, Chef de Division Genre et Développement, Abdoulaye Daou, le Délégué Général des Exploitants Agricole et Alassane Diarra, Chef Service Communication.
L’ouverture du Salon, le vendredi 22 novembre, placée sous la présidence du Vice-Président Ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a enregistré la présence de 19 ministres africains et européens. Parmi lesquels le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture du Mali chargé de l’Aménagement et de l’Equipement, Adama Sangaré.
Dans son allocution, le Vice-Président Ivoirien a déclaré que le thème de cette année à savoir « Agriculture intelligente et technologique vient à point nommé et nous interpelle tous. En effet, il nous fait repenser notre agriculture. Il nous faut la réinventer. Cela est aujourd’hui possible grâce aux opportunités offertes par les innovations technologiques, au dynamisme de nos braves femmes et hommes du monde paysan engagés dans ce secteur. Cela est également possible grâce à notre capacité à réduire nos impacts négatifs sur l’environnement, au développement d’une finance agricole adaptée et couplée à des mécanismes de protection sociale ».
Au stand du Mali, l’Office du Niger présente du public son potentiel agricole, ses opportunités d’investissements qui s’articulent autour des garanties juridiques, techniques, économiques et financières.
Les garanties juridiques s’appuient sur le Contrat Annuel d’Exploitation (CAE), le Permis d’Exploitation Agricole (PAE), le Bail Ordinaire, le Bail Emphytéotique.
S’agissant de la garantie technique, on peut citer la grande expérience de l’Office du Niger en cultures irriguées, la disponibilité d’eau en saison (effet seuil de Markala) et la qualité du sol alluvionnaire assez profond.
En ce qui concerne la garantie économique, elle s’adosse sur l’existence d’un marché sûr pour l’écoulement de toutes les productions agricoles provenant des projets d’exploitation de la zone avec de nombreuses voies de dessertes.
Enfin, quant à la garantie financière, le Contrat-plan 2019-2023 prévoit la prise en charge d’un décret d’allègement fiscal et d’un code des investissements très attractif.
Les domaines d’investissement
L’Office du Niger est un espace idéal pour le développement intégré. Les domaines d’investissement sont : les productions végétales, agro-industrielles ou encore animales.
Les productions végétales et agro-industrielles peuvent être axées sur le développement des céréales comme le riz, le maïs et le blé…, le développement des cultures maraichères telles la tomate, l’échalote…, le développement de cultures alternatives comme la pomme de terre, le soja ou le tournesol…
En ce qui concerne les productions animales, elles peuvent avoir trait à l’élevage intensif des bovins et des caprins, à l’aviculture et à la pisciculture en étang ou en cage flottante.
Pour ces productions, des services adéquats sont disponibles dans les zones de l’Office du Niger pour faire face aux besoins. On peut citer volontiers en plus des équipements, la production et la commercialisation des semences certifiées, l’aménagement des périmètres agricoles, l’emballage des produits agro-alimentaires et le développement de l’aviation agricole.
Les coûts d’études se fixent entre 100.000 et 120.000 FCFA par ha, les frais d’aménagement sont entre 3 500.000 et 4.500.000 FCFA par hectare.
Les rendements moyens des principales spéculations se fixent comme suit : riz paddy : 6,5 à 10 t/ha ; oignon et échalote fraîche : 25 à 35 t/ha ; tomate : 30 à 45t/ha ; pomme de terre : 35 à 40 t/ha ; canne à sucre : 70 à 120t/ha.
Les coûts de revient sont : riz paddy : 10 Fcfa/kg ; oignon et échalote fraîche : 24 Fcfa/kg ; tomate : 30 Fcfa/kg ; pomme de terre : 65 Fcfa/kg ; canne à sucre : 200 Fcfa/kg.
Ces atouts de l’Office du Niger ont été expliqués de long en large aux nombres inviteurs par le Directeur Général Adjoint du l’Office du Niger Djimé Sidibé et le staff technique qui l’accompagne dont Aminata Touré dit Anna, Chef de Division Genre et Développement, Abdoulaye Daou, le Délégué Général des Exploitants Agricole.
Source : Office du Niger