Vingt-quatre heures après l’annonce de la mort de 13 militaires français dans un accident entre deux hélicoptères au cours d’une traque contre les terroristes dans le Liptako-Gourma, la ministre française des Armées, Florence Parly, s’est rendue hier à Gao. Après avoir été accueillie par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Ibrahima Dahirou Dembélé, la ministre française s’est immédiatement rendue à la base de Barkhane où elle a rendu hommage aux 13 militaires décédés. Elle s’est, ensuite, recueillie dans l’enceinte de la chapelle ardente où étaient déposés les corps.
La ministre française a eu également une rencontre avec les soldats français pour leur réaffirmer le soutien total des autorités et du peuple français dans le combat noble au Sahel contre le terrorisme. Florence Parly a redit «à cette occasion aux militaires qui se battent contre le terrorisme au Sahel la douleur, la reconnaissance et la détermination de la nation française». Elle était accompagnée du chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, et du chef d’état-major de l’armée de terre, le général Thierry Burkhard.
Au nom du président de la République, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Ibrahima Dahirou Dembélé a présenté ses condoléances les plus émues à son homologue français. Il a aussi rappelé que depuis 2013, les forces françaises «nous soutiennent dans la lutte contre un ennemi qui devient de plus en plus difficile (à saisir)». Il a, une fois de plus, salué le courage des militaires de Barkhane dans leur combat contre le terrorisme dans le Sahel.
L’Essor