Finalement, tous les acteurs de la crise sont face à l’évidence: le sésame pour la paix n’a plus de valeur. Les congrès çà et là dans le septentrion ont fini par donner raison au temps.
Depuis plus d’un mois la polémique enfle autour du Comité de Suivi de l’Accord (CSA). Que d’incompréhensions autour de ce qui devait servir de boussole pour en finir avec la crise multidimensionnelle du Mali, depuis 2012. Les signataires ont de nouveaux agendas qui font que l’Accord n’est plus d’actualité. Leur négligence est criarde et flagrante, car nul ne fait de concession à l’autre pour en finir avec la conjoncture au Nord et Centre du pays. Or, depuis la signature, en mai 2015, chacun en avait fait son livre sacré. Mais au fil des ans, les belligérants y voient un document dont ils ne peuvent en tirer quelque chose de consistant. On est désormais à plus de deux (02) mois sans réunion du CSA alors que la situation est délétère: les forces armées nationales sont débordées par les assauts terroristes, l’État Islamique (EI) fait rage au Sahara avec la ré- cente attaque d’Indelimane, le vendredi 1er novembre 2019.
Les travaux du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) ne sont plus d’actualité et le nord est miné des congrès des acteurs qui jaugent par l’occasion leur poids politico-populaire. Pourtant, plusieurs observateurs avisés avaient alerté de l’infectivité de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger. Avec des chapitres
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 12 DÉCEMBRE 2019
Par BAMOÏSA
Source : Nouvel Horizon