Après la mort de treize soldats français, l’opération antidjihadiste doit s’adapter à l’évolution de la menace.Le puits vient enfin d’être creusé. Des officiers français sont venus constater le résultat tandis que les ouvriers maliens d’une entreprise régionale se reposent à côté du camion de forage. Il fait plus de 30 degrés et la rocaille au sol est sèche sur ce terrain encore vide de la base de Ménaka, dans la pointe est du Mali. À partir de janvier les soldats de l’opération «Barkhane»qui y sont déployés ne seront plus dépendants pour leur approvisionnement des ressources en eau du camp de la Minusma, les forces des Nations unies positionnées de l’autre côté de l’enceinte. L’emprise de Ménaka n’est pas une base «temporaire», souligne le capitaine Cédric, le commandant du site. «Les militaires qui y sont déployés y demeurent quatre mois en moyenne». Puis ils sont remplacés par d’autres. Les travaux sont constants pour permettre aux soldats de supporter la charge croissante de sa mission: l’électrification s’améliore ainsi que la climatisation…Lire la suite sur
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