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LE MINISTRE SALIF TRAORÉ SUR KLEDU : «IL FAUT QUE NOUS SOYONS AU-DEVANT DE NOTRE SITUATION ET NE PAS TROP ESPÉRER SUR QUELQU’UN D’AUTRE.»

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Pour encore clarifier certaines mesures prises, évaluer la situation auprès des populations et inviter les populations à plus de citoyenneté et de coopération, le Général de Division Salif Traoré était sur le plateau de la radio Klédu le jeudi dernier.

De prime à bord, le ministre de la sécurité a salué le travail des médias. Pour lui, la sécurité est une question de perception que les médias doivent bien distiller auprès des populations. Ce travail de sécurisation, d’après lui, prend en compte le contexte et l’urgence. « Il implique des efforts permanents et discrets qui ne peuvent être révélés qu’après leur aboutissement. C’est donc une situation que dicte le contexte au regard de ce que le Mali vit. Malgré les efforts déployés, il n’est pas facile d’être partout en même temps car le pays vient de loin », ajoute le Général.

Le principal chantier au niveau de la sécurité consiste à recruter des éléments, réussir leur équipement et leur formation, à travers la loi de programmation de la sécurité intérieure. C’est un combat qui a commencé en 2017 et qui se poursuivra jusqu’en 2021, assure le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

Quant à l’établissement des passeports, il ne saurait être le nid de la corruption car depuis quelques années déjà, les montants sont versés à la banque contre un reçu qui est joint au dossier déposé à la police des frontières. Le Ministre Salif Traoré a précisé que la confection du passeport coûte 55.000FCFA. Mais pour ceux qui espèrent l’obtenir en 24h, c’est la somme de 110.000FCFA. Les certificats sont gratuitement délivrés et aucun citoyen ne devrait se plaindre d’avoir payé de l’argent après la sortie publique du Directeur Général de la Police. Les cartes d’identité sont établies, dans toutes les préfectures, dans toutes les brigades et dans tous les commissariats, à 1.000FCFA.

La nouvelle loi sur la cybercriminalité est aussi une avancée notable que le département a défendue devant les députés qui l’ont adoptée. L’opportunité de ce nouvel instrument réside dans la force que prend l’utilisation des réseaux sociaux. Les publications pornographiques, la diffusion de vidéos et d’images faisant la promotion des terroristes, les insultes et les manquements sur les réseaux et d’autres infractions seront désormais réprimés. Le ministère de l’économie numérique, celui de la justice et enfin le département de la sécurité et de la protection civile sont les plus concernés.

Réagissant à la posture et au rôle de nos partenaires, le ministre clarifie qu’ils sont venus en soutien à notre pays. « Dans un tel contexte, il faut que nous soyons au-devant de la situation et ne pas trop espérer sur quelqu’un d’autre. Nous ne saurions laisser les autres se substituer à nous dans ce combat. Ces partenaires doivent nous aider là où ils peuvent le faire car le Mali aussi a aidé dans d’autres domaines…», a affirmé le Général de Division Salif Traoré.

Le ministre a souhaité que les gens ne partagent pas les informations à caractère propagandiste, il ne s’agit plus de tendance majorité ou opposition. Éviter les rumeurs et les informations insensées est un grand soutien à nos forces de défense et de sécurité.

Nouhoum DICKO

Source: Le Prétoire

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