L’Association des femmes pour la solidarité et la promotion des initiatives de base (AFESPIB/YERYE) a organisé, hier, à la mairie de Ouenzzindougou dans la Commune du Mandé, une journée de dialogue politique au profit des jeunes et des femmes en vue de leur participation à la gestion des affaires communales. L’événement était présidé par le président de l’Autorité intérimaire de la Commune rurale du Mandé, Nouhoum Kélépily, en présence de la présidente de l’AFESPIB/YERYE, Mme Nana Sanou et nombreux invités.
Cette activité a été organisée dans le cadre du projet «Participation citoyenne des jeunes et des femmes dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des programmes de développement socio-culturel (PDESC) des Communes du Mandé et de Sangarébougou dans le Cercle de Kati». Il a été initié par l’AFESPIB/YERYE sur financement du Fonds d’appui aux moteurs de changement (FAMOC). L’objectif de cet exercice démocratique est de permettre aux jeunes et aux femmes de contribuer à l’accroissement de leur niveau de participation à la gestion des affaires communales, notamment à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des PDESC des communes concernées. Le porte-parole des jeunes et des femmes, Adama Moussa Sissoko, a expliqué l’impact positif du projet, qui a permis de renforcer leurs capacités sur certaines thématiques en lien avec la gestion des affaires communales.
En outre, la journée d’échanges avec une trentaine de jeunes, y compris les femmes, a dégagé des pistes de collaboration avec les autorités communales afin d’améliorer la gouvernance locale, a relevé Dama Moussa Sissoko. Il a aussi formulé des recommandations sur la base des préoccupations liées à la gestion des affaires communales, notamment l’implication active dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et évaluation des PDESC, la représentativité et la recevabilité des autorités communales vis-à-vis de la population.
Mme Nana Sanou a indiqué que ce projet a permis aux jeunes de comprendre leur devoir d’implication dans la gestion des affaires communales. «C’est un renforcement des capacités qui a permis aux jeunes de comprendre qu’ils ont un rôle à jouer dans la gestion communale.
C’est pourquoi, ils ont mis sur papier des recommandations. Notre rôle a été de faciliter leur démarche», a laissé entendre la présidente de l’Association.
En réagissant aux recommandations formulées, le président de l’Autorité intérimaire, a expliqué que la jeunesse est le fer de lance de la Commune, voire du pays. «Nous n’avons d’autres choix que de mettre en œuvre les recommandations des jeunes», a dit Nouhoum Kélépily. à propos de l’emploi, il a indiqué que son équipe avait déjà amorcé des actions dans ce sens.
Siné S. TRAORÉ
Source: Journal l’Essor-Mali