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SCOLARISATION DES ENFANTS DES DEPLACES A BAMAKO

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La bonne oeuvre de l’Association Pinal Pulaaku Apprendre aux enfants des déplacés du centre à Bamako leur langue, le curriculum, l’Association Pinal Pulaaku ouvre une classe regroupant 75 enfants, sur les sites de Faladie et au camp de Senou.

Pour encourager la scolarisation des enfants des déplacés des Camps de Sénou et Faladjé, l’Association Pinal Pulaaku dans le cadre de son combat pour le bien-être des personnes déplacées du centre initie un programme de scolarisation des enfants.

Mardi 24 décembre dernier sur le site de Faladjé, la cérémonie de lancement de cette activité a eu lieu. C’était en présence de Tahirou Cissé, secrétaire administratif de l’Association Pinal Pulaaku, de Kola Cissé, secrétaire chargé des relations extérieures et des affaires humanitaires, de Hamma Diallo, responsable du Camp de Faladjé, d’Amadou Tamboura, instructeur et des parents d’enfants.

Au total, 75 enfants( filles et garcons) qui sont concernés par l’enseignement de cuŕriculum.

Pour l’instant, les concernés sont les enfants des amps de Faladjé et Sénou. Pour le responsable du camp de Faladjé, M. Hamma Diallo, cette initiative de Pinal est à saluer car elle permet de trouver une occupation aux enfants qui ne faisaient que se promener toute la journée. “Nous sommes vraiment ravis de voir ces jeunes, qui d’ailleurs, sont avec nous, jours et nuits pour repondre à nos besoins.

Ils ont vraiment mis la main sur la plaie, car l’éducation est à la base de tout développement et surtout pour les personnes les plus démunies », reconnait M. Diallo. Face à cette belle initiative, le responsable du Camp n’a pas caché sa satisfaction par le fait que les enfants recevront les cours, du lundi au vendredi, et pendant 3 à 4 heures par jours. M. Tahirou Cissé, secrétaire administratif de l’Association, s’est félicité de la réalisation de ce programme d’enseignement dont l’idée est venue lors d’une réunion de Pinal, il y’a quelques mois.

« La meilleure façon d’occuper un enfant, c’est de l’amener à l’école. C’est aussi bénéfique. Tout enfant a droit à l’éducation quel qu’en soit son milieu ou sa situation. Je vois déjà que les enfants sont très contents d’être en classe et ça fait plaisir car notre souci est de ramener le sourire sur le visage de chaque enfant des camps des déplacés », a-t- il souligné.

“Nous faisons avec nos moyens de bord mais toute aide est la bienvenue. Notre Association envisage la tenue de cette activité dans tous les camps des déplacés de Bamako”, ajoute M. Cissé. De son côté, le secrétaire chargé des relations extérieures et des affaires humanitaires de Pinal Pulaaku Kola Cissé, a informé que sur le site de Faladjé, il y’a 1024 personnes, 224 familles avec un bon nombre d’enfants, puis, il ajoute.

“Nous (Pinal Pulaaku), l’aide que nous souhaitons offrir aux déplacés est une aide à long terme qui pourra leur servir même quand ils retourneront dans leurs villages respectifs, c’est notre souhait”.

Rappelons que la prise en charge de l’encadrement de ces enfants est assurée par l’Association Pinal Pulaaku, laquelle sollicite les bonnes volontés à se manifester pour aider les enfants et parents d’enfants déplacés du Centre à Bamako et environnant.

Mahamadou Sarré

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