A l’occasion des festivités de la Journée des droits de l’Homme, le Groupe de recherche action droits de l’enfant au Mali (Gradem) n’a pas été en marge. C’était aux environs de Faladiè en compagnie de la mairie et la bridage des mœurs.
Au premier plan le Directeur Antoine Akplogan qui coordonnait discrètement la cérémonie. La journée était dédiée à un plaidoyer en faveur des jeunes filles aide-ménagères. Dans ses mots de bienvenue , il a indiqué que la mobilisation est totale au Gradem. Sa structure reste regardante sur les situations de grossesses indésirées , des salaires confisqués mais aussi les devoirs et droits des jeunes filles ciblées.
Il rappellera la diligence dans le traitement des dossiers des jeunes filles victimes par la brigade des mœurs et de l’enfance; représentée ce jour par le Commandant Nanfatouma Diaoumtene.Même l’accompagnement du Wildaf à travers la mise à disposition d’avocats dans les contentieux des jeunes filles fut mentionné par Mr Antoine.
Pour sa part , le maire Bakary Dembélé a condamné les violence sur les jeunes filles aide-ménagères. A ses yeux , ce sont des couches sensibles à part entière exposées à une forte vulnérabilité. Il a invité à la synergie entre la municipalité , le Gradem et les autres acteurs. Avant de lancer la cérémonie , il ajoutera que « les ménagères sont des humaines à prendre en compte ».
La célébration fut mise à profit pour que les officiels fassent le tour du propriétaire. Antoine Akplogan, fut remercié par ses invités pour les efforts déployés dans le cadre de la promotion et la défense des droits de l’Homme au Mali. Le suivi de la relation entre les aide-ménagères et employeurs reste une des actions phares du Gradem.
A noter que le centre logé au sein du Gradem permet d’améliorer les conditions de travail des aide-ménagères, tout en leur offrant des perspectives d’avenir et de développement personnel.
Idriss Keita Pour Malizine