Le Parti congolais du travail (PCT), formation politique du président Denis Sassou-Nguesso, a ouvert vendredi 27 décembre à Kintélé près de Brazzaville, son cinquième congrès ordinaire. D’importants moyens ont été mobilisés pour l’organisation de cette messe qui va se dérouler jusqu’à lundi dans un contexte de crise économique.
Des bus et minis-bus des particuliers réquisitionnés pour le transport des délégués et autres militants ; panneaux géants, affiches et autres banderoles déployées le long des artères ou encore des écrans géants dans le hall de la salle de conférence de Kintélé : le PCT n’a pas fait dans la demi-mesure pour son cinquième congrès qui coïncide avec son cinquantième anniversaire.
Plusieurs centaines de congressistes sont venus non seulement des quatre coins du pays, mais aussi d’Europe et singulièrement de la France.
Secrétaire général sortant Pierre Ngolo qui ouvert les travaux a présenté le PCT comme « un grand parti dont l’étendard flotte partout au Congo », avant d’exhorter les uns et les autres à la discipline.
Il a ensuite rappelé les principes qui guident du PCT depuis sa naissance en 1969 : « Le serment prêté, à sa naissance, par le PCT était de servir, servir toujours et mieux servir le peuple afin de le conduire à la liberté, à l’épanouissement, au bonheur et à la prospérité dans la justice et la paix ».
Pierre Ngolo a fait également savoir que le PCT était ouvert à toute offre de dialogue « qui s’inscrit dans le strict respect des lois et règlements de la République » surtout en cette période où le débat sur le report de la présidentielle de 2021 semble prendre corps.
RFI