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PR. CLÉMENT DEMBÉLÉ, PRÉSIDENT DE LA PCC-MALI : « ON FAIT LA CONQUÊTE DU POUVOIR ET NON LA GESTION DU POUVOIR AU MALI »

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Construire un réseau d’acteurs de la liberté et de la bonne gouvernance au Mali afin d’influencer l’opinion, est le but de la conférence débat organisé par l’Audace Libre Afrique Mali.

Audace Libre Afrique Mali (Alam) en partenariat avec Libre Afrique et Atlas Network a organisé le 28 décembre 2019 au Musée national du Mali, la conférence de débat sur le rôle des think tank dans la société. Elle est animée par le Pr. Clément Dembélé, président de la PCC-Mali et Cheick Tidiani Diallo. On y notait la présence du président de l’Alam, Boubacar Touré et son directeur de projet, Cheick Diarra.
Au cours de la journée, les jeunes se sont engager des débats pour enrichir les idées et dégager de nouvelles voies crédibles pour des actions pérennes bien ciblées.
D’entrée en jeu, le premier conférencier Cheick Tidiani Diallo a axé son intervention sur la citoyenneté. Pour lui, pour développer un pays, il faut être un patriote. Il est important d’être un citoyen responsable. M. Diallo regrette que seulement 10% de la population malien (les vieux) dirigent les jeunes. Pour lui, il faut deux choses pour avancer. Il s’agit de la bonne gouvernance et une bonne éducation.
Pour le Pr. Clément Dembélé, un bon citoyen se réfère des institutions et un patriote respect les valeurs culturels et moraux. M. Dembélé dira que la bonne gouvernance implique tout le monde pas des gouvernants seulement. Et de regretter que la démocratie est mal partie au Mali en 1991. « Nous sommes dans une mensonge intellectuelle d’Etat. Au Mali, on fait la conquête du pouvoir et non la gestion du pouvoir. Le système d’impunité est installé au Mali. Il faut une reforme de l’homme Malien. La société civile a besoin de l’économie de savoir », a-t-il souligné. Pour sauver le pays, il faut conscientisation de la jeunesse, a-t-il dit.
Le président de l’Alam, Boubacar Touré, dira que Alam vise à promouvoir les idées de libertés politique et économique, la démocratisation des sociétés Africaines, entre autres. Pour lui, le projet de création d’un think tank au Mali a pour but de combler le vide qui existe au niveau de la production d’idées nouvelles propres à ouvrir une nouvelle voie à l’Afrique. Et d’ajouter qu’une voie qui encourage les libertés individuelles, l’Etat de droit et des marchés plus libres et transparents.

LDC

Echos Medias

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