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FEBAK : Un millier d’exposants pour promouvoir le « MADE IN MALI »

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L’édition 2020 à laquelle on attend près de 300.000 visiteurs, ambitionne de promouvoir le coton et toute la gamme de la production agricole et industrielle nationale

La Foire exposition internationale de Bamako (FEBAK 2020) a officiellement ouvert ses portes hier. La coupure du ruban symbolique a été faite par le chef du gouvernement Dr Boubou Cissé. La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre du Commerce et de l’Industrie, Mohmed Ag Erlaf. Y ont aussi pris part, le président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali, Youssouf Bathily, des représentants diplomatiques, des hommes d’affaires, une délégation du Conseil des chambres saoudiennes de commerce et d’industrie et des responsables du Fonds saoudien de développement.
Véritable espace de promotion économique et commerciale, la FEBAK offre aux opérateurs économiques maliens et étrangers une formidable occasion de promouvoir leurs produits, de vendre et de nouer des partenariats. Elle est aussi une opportunité pour exposer la gamme de nos produits locaux provenant de notre potentiel agricole et minier.
Cette année, le nombre d’exposants est estimé à 1.000, contre 800 en 2018. Le Mali, compte tenu du potentiel qu’il a à montrer aux autres, est l’invité d’honneur de cette édition 2020. À cet effet, il est prévu une série de conférences sur l’un des produits d’exportation les plus importants du Mali, à savoir le coton. Le thème choisi pur ce faire est : «La valorisation et la transformation du coton».
Le président de la CCIM a justifié ce thème, en rappelant que le Mali est parmi les plus grands producteurs de coton en Afrique. Sa filière coton représente environ 15% du Produit intérieur brut (PIB) du Mali. Malheureusement, sa transformation ne s’arrête qu’à l’égrénage, dont près de 99% de coton fibre sont exportés. Youssouf Bathily a, par ailleurs, regretté le fait que le coton reste confronté aux problèmes de fluctuations du prix international dues à la spéculation et à la concurrence déloyale, aux subventions que certains pays accordent à leurs cotonculteurs. En mettant une politique de transformation du coton sur place, a-t-il plaidé, les plus hautes autorités s’engageront véritablement dans un processus de création de richesses, d’emplois et de réduction de la pauvreté. Cette politique limitera considérablement, selon lui, les énormes importations de tissus qui grèvent notre balance commerciale déjà déficitaire. Le président de la CCIM a également souligné l’importance de développer un partenariat sud-sud dans le cadre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLEC), pour encourager la coopération régionale en faveur du développement du secteur du coton en Afrique.

L’Essor

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