En réaction à la grève illimitée des enseignants du primaire au Mali, le Premier ministre Boubou Cissé est passé dimanche à l’offensive : aux grévistes, Boubou Cissé donne un ultimatum de deux semaines pour rejoindre les classes.
Selon le Premier ministre, malgré les voies et moyens explorés pour arriver à un accord avec les syndicats des enseignants, les négociations ont échoué, sans raison.
En conséquence, le gouvernement prononce la sentence : « si dans deux semaines, les enseignants ne décident pas de retourner en classe, nous allons procéder à un recrutement exceptionnel de quinze mille (15.000) enseignants qui ont été formés dans nos instituts de Formation des Maîtres (IFM), ils sont des qualifiés sans emploi que l’on peut utiliser sur la base d un volontariat », a laissé entendre le Chef du Gouvernement.
A Bamako et dans les capitales régionales, les déclarations du Premier ministre, accueillies comme des menaces, ont suscité de vives réactions des enseignants, malgré tout décidés à aller jusqu’au bout.
Madick Niang pour Malizine