Les dirigeants des différents partis politiques de l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la sortie de crise étaient devant la presse, le lundi 20 janvier 2020 au siège de la Cnas Faso Hèrè afin d’annoncer le lancement du 4ème round de la table ronde des forces vives du Mali. Ils ont dévoilé qu’ils raviveront la flamme de la plateforme d’opposition An Té A Bana en compagnie de tous les maliens aspirant à un Mali meilleur et comptant freiner l’élan de ceux qui compte fouler au pied l’honneur des maliens.
Après trois rounds, les dirigeants de l’ADPS comptent organiser bientôt un quatrième round des forces vives du Mali afin de trouver des solutions aux défis auxquels le pays fait face, ils ont décidé à défendre et à préserver la souveraineté nationale et internationale du Mali et à restaurer son intégrité territoriale, a signalé Abdoul Salam Touré de l’US RDA. Il a fait savoir que la « régionalisation telle que proposée par le régime issu des élections de 2013 et 2018 n’est qu’un cheval de Troie pour la confédération comme antichambre de la partition et que la constitution démocratique et populaire du 12 janvier 1992 est et demeure le rempart le plus solide contre les forces centrifuges et bonapartiste ainsi que le socle et le lient le plus inexpugnable de l’unité nationale et de la préservation de l’intégrité territoriale du Mali. » Le représentant de l’Union Soudanaise RDA a mis en garde les autorités du pays à ne jamais tenter de toucher à cette constitution écrit sur le sang des martyrs maliens tout en révélant qu’ils raviveront très bientôt la flamme de la force d’interposition An té A Bana sous l’appellation de ‘’An té A Bana Péwu’’ dans le but de barrer la route à ceux qui comptent tourner le dos aux valeurs et aux idéaux du 22 septembre 1960, du 20 Janvier et du 26 Mars 1991. Concernant le Dialogue National Inclusif, la présidente du mouvement des femmes de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso Hèrè) Mme Traoré Tiedo Ba a affirmé qu’il a été un énorme gaspillage de ressources publiques, de temps et d’énergie et qui a occulté les préoccupations essentielles du peuple malien ainsi que les causes réelles de la crise récurrente dans le septentrion. Elle a annoncé qu’ils s’opposent à toute forme ouverte ou déguisée de partition du Mali, de légitimation de la rébellion armée comme mode d’expression politique ou de vassalisation de notre pays ; à tout tripatouillage de la constitution démocratique en violation de l’article 118 de la loi fondamentale du pays ; leur insistance que des mandats d’arrêts nationaux et internationaux soient lancés contre les leaders politiques et militaires des groupes armés séparatistes et djihadistes ; leur exigence que tous élus nationaux ou locaux ayant rejoint les rangs de la rébellion ou des groupes djihadistes soient déchus de leurs mandats électifs et poursuivis pour haute trahison, leur insistance pour que les officiers déserteurs ayant rejoint les rangs des groupes séparatistes ou djihadistes soient traduits devant la justice militaire et déclarés inéligibles pour toute éventuelle réintégration dans les corps civils, militaires ou paramilitaires de l’Etat etc.
Moussa Samba Diallo
Le Républicain