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Elections législatives 2020: Consolider l’Etat, la démocratie et l’institution parlementaire

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Dans un bureau de vote de Yaoundé, lors de la présidentielle du 7 octobre 2018. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Convoqués pour le dimanche 29 mars prochain, les Maliens iront aux urnes pour choisir les futurs députés à l’Assemblée nationale après deux reports successifs des législatives.

 

Une des recommandations du dialogue national inclusif, la tenue des prochaines élections législatives, se traduit bientôt. Ce rendez-vous électoral semble un test majeur pour le, dans un contexte de crise sécuritaire dans laquelle le pays est plongé depuis 2012.

Prorogé en deux temps, le mandat des députés prend fin bientôt. Le collège électoral est convoqué le dimanche 29 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale à la suite du conseil des ministres du mercredi 22 du mois en cours.

Le même communiqué du conseil des ministres, précise que la campagne électorale, à l’occasion du premier tour, sera ouverte le dimanche 8 mars 2020 à zéro heure et elle sera close le vendredi 27 mars 2020 à minuit. En cas, le second tour aura lieu le dimanche 19 avril 2020 dans les circonscriptions où aucun candidat ou liste de candidats n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimées au premier tour.

La campagne électorale à l’occasion du deuxième tour sera ouverte le lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour et elle sera close le vendredi 17 avril 2020 à minuit.

Il faut noter que selon le communiqué, la date limite de dépôt des candidatures aux élections législatives est arrêtée au 13 février 2020. La proclamation de la liste provisoire des candidats par la Cour constitutionnelle interviendra le 27 février.

Arrivé à termes en décembre 2018, le mandat des honorables députés avait été prorogé de six mois (de janvier à juin 2019), dans un premier temps, sur la demande du président de l’Assemblée nationale par le président de la cour constitutionnelle, Mme Manassa Dagnoko. Raison évoquée à l’époque : prendre du temps pour mieux organiser les élections législatives sur l’ensemble du territoire dont une bonne partie restait en dehors du contrôle de l’Etat central. Ensuite, le délai imparti étant aussi arrivé à son terme sans que les choses ne puissent rentrer dans l’ordre, il y a eu une deuxième prorogation dont celle qui prendra fin en mai prochain.

Sollicitée par bon nombre des citoyens et les participants aux travaux du dialogue national inclusif, une nouvelle date vient d’être fixée par le gouvernement pour renouveler une bonne fois pour tout le mandat des élus nationaux.

Rappelons que cette décision du gouvernement d’aller à l’organisation des élections législatives intervient après une importante rencontre entre le chef du gouvernement et les gouverneurs de régions et les préfets lesquels ont affirmé que les élections peuvent être organisées.

Selon nos informations, des préparatifs sont déjà en cours au niveau du ministère de l’administration territoriale pour l’organisation réussie de ce rendez-vous électoral.

Ousmane MORBA

SourceL’Observatoire

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