C’est dire que la libération d’Amadou Haya Sanogo pourrait intervenir sans le bruit de grincements de dents susceptibles d’en rajouter à la crise malienne. Il n’en demeure pas moins que certains regards à l’international pourraient paraître plus gênants. C’est le cas des États-Unis dont la représentation diplomatique manifestait un intérêt si particulier à l’affaire qu’elle avaient pris en charge en son temps la première autopsie des corps remise en cause plus tard par le avocats de la défense. L’importance que les Etats-Unis accordent au dossier s’explique selon toute évidence par l’investissement américain très conséquent dans la formation des commandos parachutistes maliens communément appelés «bérets rouges», à travers le programme Finlock. Il n’est donc pas évident qu’un élargissement de Sanogo par voie d’indemnisation de ses présumés victimes puisse marquer l’épilogue de ses ennuis judiciaires. Ils pourraient rebondir au niveau des instances internationales.
La Rédaction
Source: Le Témoin