Seuls les imbéciles ne changent pas, a-t-on coutume de dire. Le président des FARE l’a prouvé en opérant une mue spectaculaire dans la posture qu’il a jusque-là observée sans ses rapports interpersonnels. Jadis réservé jusqu’à l’effacement, l’ancien Premier ministre, à en croire nos sources, ne rate désormais aucune cérémonie sociale de sa proximité.
Il se rapporte qu’il est d’une assiduité si exemplaire aux baptêmes, décès et autres événements sociaux de son voisinage et parfois même au-delà. Ça n’est certainement pas parce qu’il s’ennuie de désœuvrement depuis son absence de la haute sphère étatique, mais fort probablement parce que le candidat par deux fois malheureux (2013 et 2018) a compris que la disponibilité sociale est une donne non négligeable pour ses objectifs électoralistes. Cette déduction se justifie d’autant que le président des FARE s’illustrait jadis comme un personnage très distant. En dépit de son entrée fracassant sur la scène politique, il n’est publiquement visible que par des circonstances triées sur volet, au gré des dividendes électoraux à récupérer. Qui sont sans doute tributaires d’une certaine constance sur les espaces sociaux.
La Rédaction
Source: Le Témoin