Rien n’est moins sûr. Même si son déploiement était au cœur de la 13è réunion de la Commission technique de sécurité (CTS). Au cours de laquelle, l’ambiguïté n’a pas été totalement levée.
En effet, la 13ème session extraordinaire de la Commission technique de sécurité (CTS) s’est tenue le vendredi 24 janvier 2020 au Quartier général de la Minusma à Bamako, sous la présidence du Général de corps d’armée, Dennis Gyllensporre, Commandant la Force de la Mission des Nations Unies au Mali et président de la CTS.
Au menu des échanges, le plan de déploiement détaillé du bataillon des Forces armées maliennes reconstituées à Kidal. Ce, d’autant plus qu’il s’agit d’une étape déterminante dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
La rencontre a permis de faire le point sur la logistique ainsi que les aspects techniques du déploiement du bataillon par l’état-major des Forces armées maliennes (FAMa). Mais il semblerait que tout ne soit pas au point.
C’est pourquoi, le président de la Commission technique de sécurité (CTS), Général de corps d’armée, Dennis Gyllensporre, a demandé la poursuite de la mise en place des équipements du bataillon. Il espère par ailleurs que cela ne puisse constituer un obstacle au déploiement prévu le 1er février 2020.
Selon le communiqué issu de la 13ème session extraordinaire de la CTS, avec le soutien de la Minusma et afin de préparer le déploiement, un détachement constitué du Commandement de la zone militaire de Kidal, du bataillon de Kidal et d’officiers de l’état-major général des Armées effectuera prochainement une visite de reconnaissance à Kidal.
Par ailleurs, le Général de corps d’armée a appelé les différentes parties à s’accorder sur le chronogramme des prochains déploiements à Gao, Tombouctou et Ménaka. Même si les dates n’ont pas été indiquées, il semblerait que le Secrétariat de la CTS ait présenté une proposition de dates.
À signaler, tous les bataillons doivent respecter la règle des unités du MOC (Mécanisme opérationnel de coordination), c’est-à-dire une composition tripartite de l’effectif et du commandement.
Dioncounda Samaké
Nouvelle Libération