La hiérarchie aurait été informée plusieurs jours avant l’attaque
Le lundi 27 janvier 2020, le poste de la gendarmerie de Sokolo, région de Ségou, a été attaqué, tôt dans la matinée. Cette attaque a fait une vingtaine de morts et des blessés mais aussi d’importants matériels emportés par les djihadistes. Dans un récit glaçant, un soldat rescapé revient sur les circonstances d’avant attaque.
«Le samedi 18 janvier 2020, nos guides nous ont signalé la présence de plus d’une vingtaine de véhicules à 15 km seulement de nos camps. Notre hiérarchie a relayé l’information à ses supérieurs en demandant de l’appui aérien afin de les attaquer en premier, malheureusement, nous n’avions ni eu d’appui aérien, ni logistique autrement dit les matériels….»
raconte le rescapé
Les populations continuent de s’interroger partout au Mali sur les circonstances de cette attaque terroriste de Sokolo. Après l’attaque de Guiré, l’on était censé tirer les enseignements. Malheureusement le même serpent qui nous avait mordus risque de nous mordre mille fois encore au regard des témoignages émouvant que l’on écoute sur cette nouvelle attaque qui a endeuillé la nation toute entière. C’est le témoignage d’un soldat rescapé de l’attaque de Sokolo qui surprend plus d’un et sème au-delà la désolation.
À entendre, le survivant de cette sanglante intrusion, l’attaque survenue, le lundi 27 janvier dernier n’est pas une surprise dans la mesure où la présence des djihadistes était signalée plus d’une semaine avant. Celui-ci raconte que, face à la situation, les soldats ont «décidé de…»
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 30 JANVIER 2020
KADOASSO I
Nouvel Horizon