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Karim Keita pourrait glaner le perchoir de l’hémicycle

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Le président de la commission défense et sécurité – non moins fils du président de la République – ne renoncerait pas à un destin national. A en croire certaines sources bien introduites, il pourrait se suffire d’une présidence de l’hémicycle en lieu et place de la magistrature suprême dont la convoitise lui est prêtée à tort par nombre d’observateurs qui le pressentent parmi les prétendants à la magistrature suprême de 2023. Le gendre d’Issaka Sidibé pourrait déjouer tous les pronostics en pointant le nez pour le fauteuil qu’occupe actuellement son beau-père. Cette ambition passe naturellement par les toutes prochaines législatives pour lesquelles Karim Keïta n’a probablement rien négliger. A défaut de réémerger par le truchement du RPM en Commune II où des conflits internes font rage, sa candidature sera probablement portée par le MPM, un parti dont la paternité lui est attribuée comme si le président Hadi Niangadou n’était qu’un paravent. En cas de réélection, dans tous les cas, il n’est point exclu qu’un choc d’ambitions produise des étincelles dans le parti majoritaire. Car, par-delà le président sortant de l’AN, Issaka Sidibé, Karim Keïta pourrait se heurter à d’autres mastodontes du parti présidentiel dont les ambitions sont à peine voilée. On parle de Moussa Timbiné ou encore de Frankaly Keïta entre autres.

Les militants du Parena renoncent au combat électoral

Les martyrs du ministre TiébiléDramé s’attendaient sans doute à beaucoup mieux que la mollesse par laquelle le directoire du Parena s’y prend avec les législatives. Il nous revient que pour injecter une dose d’adrénaline à leur ardeur, le ministre des Affaires Étrangères n’a pas manqué de réunir ses camarades dans le cadre d’une des rares rencontres politiques pour lesquelles il dispose encore du temps depuis qu’il gère la diplomatie malienne. Objectifs : mettre les troupes en ordre de bataille pour prendre d’assaut les circonscriptions électorales ne serait-ce que pour sauver l’honneur. Mais il semble, de source concordante, que l’ancien opposant n’a rencontré aucune ardeur à la tâche chez ses camarades. Lesquels lui auraient tacitement rétorqué n’être pas disposés à mouiller le maillot pour un combat perdu d’avance. Au fait, il semble que les militants et responsables du Bélier Blanc ne décolèrent pas contre un président. Il lui est reproché de ne leur avoir offert aucune opportunité qui permette de les préparer au combat depuis qu’il est au gouvernement. En clair, aucun militant ni responsable du Parena n’a bénéficié d’une position pour ce faire, à la différence de certaines nouvelles amitiés que leur ministre s’est faites au FSD. Cela s’appelle la frustration partisane.

La Rédaction

Témoin

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