Le Niger se lance dans la confection de cartes électorales biométriques en prévision des élections générales de 2021. Le 17 février, le président Mahamadou Issoufou s’est fait enrôler et la Commission électorale nationale indépendante est à pied d’œuvre.
Pour les élections générales de 2021, la biométrie est une exigence de la classe politique nigérienne. À moins d’un an du scrutin, le président Mahamadou Issoufou s’est fait enrôler au Centre d’enrôlement et de vote (CEV) de l’hôtel de ville de Niamey, la capitale, le 17 février.
« J’appelle à la mobilisation de l’ensemble des citoyens, de l’ensemble des partis politiques pour que les partis politiques créent les conditions de l’apaisement, créent les conditions du dialogue afin qu’on puisse aller vers ces élections décisives », a-t-il déclaré.
Sortir du recensement manuel
La dynamique de l’enrôlement est lancée dans toutes les régions du pays. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Issaka Souna, en appelle ceux qui hésitent encore. « Ceux qui n’y croient pas encore devraient croire que tout va bien et qu’il faut s’inscrire dans le mouvement, martèle-t-il. Très bientôt, il sera trop tard pour ceux qui n’auront pas fait l’effort nécessaire de s’inscrire ».
La biométrie doit renforcer la transparence des élections. Selon Abdou Mahamane, le Niger doit sortir du recensement manuel. « Le Niger fait partie des derniers pays qui n’ont pas embrassé la biométrie, rappelle-t-il. On ne peut pas continuer à venir faire l’enregistrement manuel et ensuite le décompte entièrement manuel ». La Céni prévoit par ailleurs des enrôlements dans les zones d’insécurité dès que le calme reviendra.
RFI