L’inquiétude grandit à l’approche du double scrutin, élections législatives et référendum constitutionnel de ce dimanche 1er mars. La tension monte dans les différents camps politiques alors que l’opposition menace de tout faire pour empêcher la tenue du scrutin, les discours se radicalisent et suscitent l’inquiétude des associations.
D’un côté, certaines voix dans l’opposition appellent à s’en prendre au matériel électoral et aux bureaux de vote. En face, d’autres voix, du côté du parti au pouvoir, appellent à s’en prendre à ceux qui commettraient de tels actes.
« Les signaux sont très mauvais, juge Alseiny Sall, de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme. Les discours sont de plus en plus violents et les messages de haine se multiplient sur les réseaux sociaux ».
La Cour constitutionnelle a rejeté tous les recours déposés par l’opposition. Et cette fois, les autorités religieuses, comme les coordinations régionales, ont échoué à rapprocher les positions, renchérit Kabinet Fofana, de l’Association guinéenne de sciences politiques.
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Le FMI et la Banque mondiale ont suspendu leurs missions dans le pays. L’inquiétude domine à Conakry la capitale, sans presque aucun signe de campagne électorale, hormis quelques affiches.
Les hôtels se vident, les activités tournent au ralenti dans les ministères, les principaux membres du gouvernement et les cadres du parti au pouvoir battent actuellement campagne à l’intérieur du pays, de même que le président de la République.
RFI