La Coalition pour l’Observation citoyenne des Elections au Mali (COCEM), plateforme d’observation des processus électoraux composé de cinq organisations de la société civile malienne dont l’Association malienne des Droits de l’homme (AMDH), la Jeune chambre internationale Mali (JCIMali), le Réseau Plaidoyer et Lobbying (RPL), Sos Démocratie et le Réseau Women in Law and Démocracy in Africa (WILDAF), soutenu par le NDI à travers la coopération Suisse et l’USAID, a lancé, le 25 février 2020, à l’Amitié Hôtel de Bamako, un atelier de formation des membres des coordinations de la COCEM des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et Bamako (une quarantaine environ), en vue des élections législatives prévues le 29 mars et 19 avril 2020. Dr Badié Hima, représentant résident de NDI au Mali, avec à ses côtés le président de la COCEM, Drissa Traoré, a lancé les travaux.
C’est après ses succès partiaux lors de la présidentielle dernière au Mali dans toutes les régions du Mali, dit le président de la CPCEM, la coalition se prépare pour l’observation des deux tours du scrutin législatif. 1000 observateurs fixes sont recrutés, formés et déployés couvrant toutes les régions et tous les cercles du Mali. Aussi, ajoute le président, 160 observateurs mobiles vont assurer l’observation dans les environs des bureaux de vote. C’est dans cette optique, indique Drissa Traoré, que la COCEM organise cet atelier de renforcement de capacités des membres de ses coordinations régionales et de Bamako durant ces deux jours. Il a pour objectif de renforcer davantage les capacités des équipes des coordinations régionales pour une meilleure observation des élections législatives. Il sera l’occasion, dit Drissa Traoré, pour la COCEM de : analyser les forces et faiblesses de la COCEM lors de l’observatoire de l’élection présidentielle de 2018 ; présenter la stratégie d’observation de la COCEM pour les élections législatives de 2020 ; partager la méthodologie d’observation ; assurer la formation des formateurs qui par la suite formeront les superviseurs pour le jour du scrutin ; former les observateurs à long terme pour l’observation de la distribution des cartes et la campagne électorale.
Dr Badié Hima, représentant résident du NDI au Mali, a assuré tout le soutien de son institution aux côtés de la COCEM, maillon vitale pour le développement de la démocratie au Mali. La force de la COCEM, a conseillé Badié Hima, c’est sera sa maturité d’action, les ressources de ces organisations travers on bon fonctionnement démocratique.
Hadama B. Fofana
Le Républicain