Seul homme politique malien solidaire d’un troisième mandat pour le président Alpha Condé et du tripatouillage annoncé de la constitution guinéenne, Oumar Mariko aura visiblement laissé des traces en Guinée où son influence sur le chef de l’Etat est perceptible à travers certaines pratiques. C’est ainsi que pour échapper à la pression de ses pairs de la sous-région ouest-africaine, le président guinéen n’a eu d’autre échappatoire et subterfuge que d’évoquer un agenda très chargé pour justifier son refus de les rencontrer. La méthode ressemble au refus opposé à une délégation d’envergure similaire au Mali en 2012, au lendemain du putsch. Sur instigation du président de Sadi, le plus proche ami de la junte parmi les politiques, des badauds sont allés jusqu’à envahir le tarmac pour empêcher l’atterrissage de l’avion transportant les émissaires de la Cedeao. Gageons que le refus d’Alpha Condé de rencontrer ses pairs lui a été inspiré par le docteur Mariko.
La Rédaction
Le Témoin