Des arriérés de salaire au cœur d’une vive tension À ACCESS.SA (le dossier en cours à l’inspection du travail). Dans cette situation, si certains réclament deux mois d’arriérés de salaires, d’autres réclament trois ou plus, chacun a été recruté sur des bases différentes.
« Il y’a beaucoup d’entre nous auxquels ; ils ont donné un contrat d’essai qui n’a jamais été matérialisé sur papier. C’était verbal. Depuis, cela fait des années que nous travaillons dans cette entreprise sans contrat de travail. Même en termes de salaire, il n’y a pas de bulletin de salaire. Beaucoup d’entre nous sont payés par Orange-Money. Ces derniers temps, on n’arrive plus à nous payer. D’où des arriérés de salaire. Notre groupe dans cette situation compte vingt-sept (27) membres dans 15 localités différentes. Cela est inacceptable », précise un jeune visiblement très remonté contre l’entreprise ACCESS.SA.
Le jeune explique, que seulement trois d’entre eux, ont des contrats: un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) et deux (02) Contrats à Durée Déterminée (CDD). «Dès lors qu’on te recrute et qu’on t’envoie sur le terrain, c’est fini», « nous ne bénéficions d’aucun droit de travail : pas d’INPS, pas d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), pas de congé ».
Ils réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. « Nous avons fait toutes les démarches afin de rencontrer le PDG de l’entreprise Dr Ibrahim Togola pour parler des différentes préoccupations mais nos démarches sont restées vaines. C’est ce qui a prévalu la convocation de l’Inspection du Travail. Nous nous sommes retrouvés à l’Inspection du Travail avec Dr Ibrahim Togola pour un premier round ». Les montants des arriérés de salaire s’élèvent à 5,624 millions FCFA.
Pourtant, ils continuent toujours avec le même salaire que le contrat d’essai, dans chaque centrale il y’a deux personnes et au lieu de dialoguer avec ses employés le PDG cherche des Huissiers pour les remplacer pour cause d’abandon de travail.
Le salaire va 45 mille FCFA à 125 mille FCFA selon les employés, « dans tous les cas il y’a d’autres qui perçoivent plus leur salaire, et ils demandent au PDG et ses collaborateurs de les mettre dans leur droit qui est fondamental.
Bocar Napo Stagiaire
La Lettre du Mali