Le monde du football est paralysé par le coronavirus. Le développement important du Covid-19 en Europe et dans le monde entier a contraint les gouvernements à prendre des mesures fortes et par conséquent d’interrompre la saison de football et de suspendre les championnats nationaux, ainsi que les compétitions européennes jusqu’à nouvel ordre.
La semaine dernière, certains clubs de Ligue 1 s’entraînaient encore afin de garder la forme.
Ce n’est désormais plus possible. Avec l’entrée dans le Stade 3 en France et l’allocution du président Emmanuel Macron de lundi soir obligeant le confinement, les clubs français ne peuvent plus s’entraîner et ont donc dû prendre leurs dispositions jusqu’à nouvel ordre.
Autrement dit, les joueurs, le staff et les employés des clubs français sont au chômage technique, pendant au moins quinze jours si ce n’est plus en fonction de la période de confinement.
“On prend un peu de hauteur, on minimise”
Dans un entretien accordé à ‘Ouest-France’, l’entraîneur du Stade Rennais, au chômage technique depuis quelques jours, a avoué que c’était une situation assez inédite mais prend du recul sur le football.
“Rennes est encore une fois contraint de s’adapter. Le maître-mot, là, c’est l’adaptation. Si la période dure longtemps, on va devoir se préparer pour un sprint de cinq, six ou sept semaines de compétition en étant à fond du début à la fin”.
“Quand on voit ce qu’il se passe aujourd’hui, les drames, les malheurs dans certaines familles, le dévouement de tout le personnel hospitalier qui s’occupe de tous ces malades, ça permet de relativiser certaines de nos problématiques. On se rend encore plus compte, aussi, à quel point notre métier est une passion. Le manque, forcément, arrivera rapidement, mais quand on prend un peu de hauteur, on minimise“, a ajouté l’entraîneur du Stade Rennais.
Julien Stéphan a réagi à la proposition de Jean-Michel Aulas concernant le classement en cas de saison non terminée et déplore surtout le timing : “Je trouve que le timing n’est pas bon du tout pour évoquer cela, a confié Stéphan. Je peux comprendre que pour les dirigeants, les présidents, des problématiques financières, économiques, vitales pour les clubs, entrent en ligne de compte. Mais je pense qu’il y a un temps pour tout. Là, on est dans le temps du respect des consignes, des ordres donnés et il n’y a, pour moi, pas d’autres choses à évoquer”.
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