Les FARE AN KA WULI, à l’instar des autres organisations politiques, engagent le président de la République à tout mettre en œuvre pour la libération de Soumaïla Cissé et de ses compagnons
Depuis huit jours déjà, le Chef de file de l’Opposition et six des membres de sa délégation restent introuvables. Même si tout porte à croire qu’ils sont retenus en otages par l’organisation terroriste d’Amadou Koufa, les jours passent et le gouvernement malien ne livre aucune nouvelle les concernant.
Indignées par la nouvelle du rapt de Soumaïla Cissé et d’une partie de sa délégation, les FARE qualifient cet acte de «crapuleux». Elles s’attristent de la nouvelle de la mort du garde du corps du leader de l’opposition et souhaitent prompt rétablissement aux blessés.
Dans ces moments difficiles pour le parti URD, les FARE expriment toute leur solidarité. » Le parti FARE souhaite ardemment un dénouement heureux et rapide de cette prise d’otages afin que Monsieur Cissé et ses compagnons, soient retrouvés sains et saufs et recouvrent rapidement leur liberté ».
Pour le parti de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, cet enlèvement, qui est le 6è du genre, soulève, une fois de plus, de façon patente, la question de la sécurisation des élections législatives.
Se fondant sur leur Déclaration du 7 février 2020 sur ce scrutin, les FARE soulignent avoir attiré l’attention des autorités nationales sur les risques sécuritaires qu’il pourrait engendrer compte tenu de l’aggravation de la situation sécuritaire, politique et économique, notamment dans les régions du Nord et du Centre du pays.
Le parti regrette ainsi que ses avertissements n’aient pas été pris en compte par le gouvernement, qui n’en a fait qu’à sa tête, en ce sens qu’il a pris la lourde responsabilité d’organiser les élections dans des conditions sécuritaires inexistantes.
Pour cette formation, l’objectif premier des législatives aux yeux des autorités est de procéder à la Révision de la Constitution afin de permettre la mise en œuvre de l’Accord d’Alger conformément à son agenda. » Cet agenda pour le Gouvernement est un impératif, qui ne devrait aucunement être contrarié dans sa mise en œuvre. C’est pourquoi, par ailleurs, malgré la pandémie du COVID 19, il a tenu à faire les élections « .
Au regard des faits précités, ce parti tient «le Président de la République et le Premier Ministre pour responsables des six agressions perpétrées par des groupes armés sur des candidats aux élections législatives et les enjoint à prendre toutes les dispositions nécessaires à la libération de Monsieur Soumaila Cissé et de ses camarades d’infortune.».
Mohamed HAIDARA
Source : l’Indépendant