Pourvu que la fixation des prix plafond ne soit que de simples discours
Face aux nombreuses critiques des consommateurs suite à la montée fulgurante des prix de certaines marchandises nécessaires à la consommation quotidienne des populations, la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence vient de fixer un prix à respecter sur l’ensemble du territoire. ‘’Depuis l’annonce des mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie liée au COVID-19, je suis saisi régulièrement par les usagers d’une augmentation anarchique des prix des denrées alimentaires sur les marchés’’ , a indiqué le Directeur Général du Commerce et de la Concurrence. M .Boucadary DOUMBIA dans une lettre.
Bien avant la pandémie du coronavirus, la surenchère sur certains produits a toujours été constatée par les Maliens. À l’approche du ramadan, de la tabaski, de la rentrée des classes ou des fêtes de fin d’année, les produits recherchés selon la période deviennent un luxe. En cette période de malheur pour l’humanité toute entière à cause du coronavirus, certains marchands ont commencé à spéculer sur les prix. Le kilogramme du sucre est vendu par certains boutiquiers à 650 FCFA. Aussi estimant qu’aucune rupture n’ayant été constatée dans l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires, ces augmentations selon le Directeur National du Commerce et de la Concurrence ne sont pas justes. Occasion pour M .DOUMBIA d’inviter les directeurs régionaux du Commerce et de la Concurrence de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou , Gao, Ménaka, Kidal, Taoudéni et du District de Bamako à mener des’’ investigations en vue de punir conformément à la règlementation en vigueur , les comportements à caractère spéculatif consistant à favoriser artificiellement l‘augmentation des prix’’ . Le prix du Kilogramme du sucre en poudre ne doit pas excéder la somme de 500 CFA, celui du riz brisé non parfumé est fixé à 350 FCFA selon le communiqué du patron de la DGCC M .Boucadary DOUMBIA. (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 01 AVRIL 2020
Mahamane Touré
NOUVEL HORIZON