Après le 1er tour des élections législatives, l’alliance Adéma-ADP/Maliba-Asma-FCD arriverait en tête dans la circonscription électorale de Sikasso avec 31, 63% devant la liste RPM-URD-Codem avec 30,11%. Housseini Amion Guindo dit Poulo, président du parti Codem, vers l’abandon de son alliance avec le RPM au second tour à Kénédougou.
Le premier round du duel entre le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Housseini Amion Guindo dit Poulo et l’opérateur économique, Abdoulaye dit Blo Diawara tourne en faveur de ce dernier. En effet, selon les résultats provisoires dans la circonscription électorale de Sikasso, l’alliance Adéma-ADP/Maliba-Asma-FCD soutenue par Abdoulaye dit Blo Diawara a obtenu 31, 63% des voix contre 30,11% pour l’alliance RPM-URD-Codem soutenue par Poulo. Si ces résultats se confirment, un deuxième tour aura lieu entre ces deux listes à Sikasso. Ce qui risquerait de faire monter la tension vu la rivalité entre ces deux alliances dans la circonscription électorale de Sikasso. Aujourd’hui, l’alliance RPM-URD-Codem se trouve dans une situation difficile. Selon nos informations, Poulo serait très remonté contre le RPM dont certains militants auraient appelé à voter contre leur propre formation politique. Poulo aurait menacé de ne plus soutenir l’alliance RPM-URD-Codem si les cadres du RPM ne rappelaient pas leurs militants à l’ordre.
Cette débâcle de l’alliance RPM-UR-Codem à Sikasso est la résultante du quiproquo autour de la candidature de l’ancien maire de Sikasso, Mamadou Tangara, transfuge de l’Adéma-PASj. Selon les indiscrétions, M. Tangara aurait également fait le même coup bas lors des élections municipales qui ont vu porté Kalfa Sanogo de l’Adéma à la tête de la Commune urbaine de Sikasso. C’est le retour de l’ascenseur, soutiennent beaucoup de militants RPM, tapis dans l’ombre, qui appellent à voter à l’alliance adverse sous les consignes du richissime Blo Diawara, ex-soutient indéfectible du parti RPM à Sikasso. Blo se serait détourné de cette alliance de son parti pour régler ses différends avec le sieur Mamadou Tangara qui risque si rien n’est fait d’être recalé au deuxième tour des législatives du 9 avril 2020.
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