Alors que tous les regards sont tournés vers les chiffres de milliers de morts par jour liés à la pandémie du COVID-19 à travers le monde, le Mali subit la pandémie du terrorisme qui enregistre des centaines de morts : militaires et civils.
Malgré la psychose de la pandémie du COVID-19 qui endeuille le monde obligeant le Secrétaire général des Nations Unies à interpeller tous les foyers de tensions à observer une trêve, le Mali demeure à la solde de l’hydre du terrorisme. Hier lundi, l’armée malienne a été un nouvelle fois frappée par la puissance de feu des forces obscurantistes à Bamba, cercle de Bourem. Le premier bilan de cette attaque fait état de plus d’une vingtaine de militaires maliens tués, certains portés disparus et de dégâts matériels.
Le vendredi 20 mars 2020 dernier, une attaque de ce genre à Tarkint, région de Gao, avait causé la mort de 29 militaires faisant également des blessés et des dégâts matériels importants, selon le communiqué du gouvernement. Quatre jours après, mardi 24, un véhicule de patrouille qui sautait sur un engin explosif improvisé entre les villages de Baye et de Pissa dans la région de Mopti faisant deux morts et blessant autres militaires. Autant d’exemples tragiques qu’on pourra énumérer depuis l’apparition du premier cas du coronavirus dans la province de Wuhan, en Chine. Ces trois exemples d’attaques cités totalisent le nombre de militaires maliens tués par les forces obscurantistes à plus d’une cinquantaine. Lire la suite sur aumali….
- Y. Diarra.
Source: l’indicateur du renouveau