Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue ce mardi 7 avril 2020 à New York. Au cours de cette rencontre internationale, la situation dans les régions du Centre du Mali sera largement discutée afin de trouver une solution durable.
L’information a été donnée par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali, chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, le vendredi 3 avril 2020, au cours d’une rencontre avec le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé.
Cette réunion avait pour but de faire un point de la situation sécuritaire dans les régions du Centre du pays et de faire la revue du dispositif opérationnel de sécurisation des personnes et de leurs biens, mis en place entre la Minusma et le gouvernement du Mali.
A cet effet, les discussions ont aussi porté sur les implications d’ordre politique, institutionnel, sécuritaire et humanitaire dans le cadre de la gestion concertée de la crise du centre.
L’occasion était aussi bonne pour le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali de la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation sécuritaire des régions du centre du Mali, ce mardi 07 avril 2020 à New York. Des propositions concrètes seront faites à la suite de la réunion sur la Mali pour une paix durable au centre du pays.
Pour rappel, le 2 mars 2020, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali a entendu, dans le cadre de consultations, des déclarations de représentants du Mali et d’Etats de la région.
Au cours de la réunion, le représentant du Mali a rappelé que le Conseil de sécurité avait mis en place le régime de sanctions – à la demande du Gouvernement malien à seule fin de disposer d’un instrument supplémentaire pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali conclu en 2015.
L’Algérie a fait valoir que le régime de sanctions devait être étroitement lié à l’objectif premier : promouvoir la mise en œuvre de l’Accord. Elle a salué les efforts déployés par le Gouvernement malien pour faire avancer la mise en œuvre de l’Accord et s’est félicitée du retour à Kidal de l’armée malienne reconstituée. Les représentants du Niger et d’autres États de la région ont souligné qu’il importait de renforcer la coopération régionale et internationale aux fins de l’application du régime de sanctions et de l’Accord, ainsi que pour améliorer les conditions de sécurité. Ils ont également exprimé leur plein soutien aux travaux du Comité et du Groupe d’experts créés en application de la résolution 2374 (2017). Lire la suite sur aumali…
- Y. Doumbia
Source: l’indicateur du renouveau