Après la déclaration des cas de Covid-19 au Mali, le mardi 24 mars dernier, le président de la république Ibrahim Boubacar Keita a décrété un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire de 21h à 5h du Matin en vue de minimiser la propagation du virus dans notre pays. Certes, cette mesure aura des conséquences fâcheuses auprès de certaines organisations, après la plainte des différentes organisations de média en vue de mieux faire leur travail de journalistes pendant cette période de restrictions liées au couvre-feu.
Cette fois- ci c’est le Syndicat des Médecins du Mali (SY.ME.MA) qui reçoit des plaintes de ses membres qui ont été empêchés de mener à bien leur mission régalienne de tous les jours.
Il est important de ramener toutes les composantes de la société sur la table pour examiner cette décision de couvre-feu en vue de gérer les urgences
Après avoir écrit au ministre de la santé pour demander des moyens de protection cette fois- ci le Syndicat des Médecins du Mali a écrit à Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile pour l’Informer et en vue de prendre des décisions avant qu’il ne soit trop tard. Selon le compte rendu de la lettre adressée au Ministre de la sécurité le lundi 30 mars 2020 du secrétaire général du syndicat : « Nous venons par la présente vous rappeler qu’il existe d’autres maladies qui tuent autant que le COVID-19. Malheureusement nous avons reçu des plaintes des confrères qui ont été empêchés de mener à bien leur mission régalienne de tous les jours. Le cas d’un de nos éminents Professeurs la nuit du 28 mars 2020 est illustrative. La santé est un droit fondamental et universel, par conséquent la prise en charge des autres maladies ne doit pas s’arrêter, au risque de voir plus de décès dans nos familles suite aux urgences non traitées que par le COVID-19. Le Ministre de la Sécurité et de la protection civile assumera l’entière responsabilité de ces décès. (…)
Nouvel Horizon