L’enlèvement du chef de file de l’opposition préoccupe tous les Maliens et même hors des frontières maliennes. Lors de sa session de mardi 7 avril 2020, l’Organisation des Nations Unies s’est inquiétée de la situation de l’opposant malien, Soumaila Cissé.
Elle a réclamé la libération de l’opposant. Dans une déclaration publique, le conseil de sécurité de l’ONU a exigé sans délai, la « libération rapide » du député Soumaila Cissé, enlevé avec sa délégation en pleine campagne dans son fief traditionnel à Niafounké dans la région de Tombouctou.
En effet, cette sortie de l’institution internationale intervient quelques jours après la libération de cinq (5) membres de la délégation de Soumaila Cissé dont un chauffeur et son assistant. En conférence de presse, son parti avait indiqué que son leader se portait bien et que tout est mis œuvre pour obtenir la libération de l’ancien ministre.
La seule bonne nouvelle, c’est que bien qu’en captivité, il est élu dès le 1er tour des législatives. Le président de l’Union pour la république et la démocratie, M. Cissé est élu dès le premier tour des législatives du 22 mars dernier. Même aux mains de ses ravisseurs, l’acteur politique de 70 ans fait son entrée au sein de l’hémicycle, une institution qu’il connait assez bien.
Depuis 2012, le Mali, vaste pays du sahel vit une situation sécuritaire très délétère. Le nord comme le centre du pays échappe au contrôle du pouvoir central qui finalement se voit contraindre de tendre la main aux groupes armés. Malheureusement, le vent des attaques continue de souffler sur le pays dirigé depuis septembre 2013 par Ibrahim Boubacar Kéita. (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 09 AVRIL 2020
KADOASSO.I
Nouvel Horizon