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La région de Kayes en passe de devenir une cible potentielle pour les groupes terroristes: Plusieurs individus armés non identifiés prennent position non loin de Kéniéba

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Cela n’est un secret pour personne que, depuis janvier 2020, les groupes terroristes ont commencé à prendre position dans la région de Kayes, qui avait pourtant été épargnée des coups de boutoir des illuminés. Cela, depuis l’éclatement de la crise sécuritaire de 2012.

Et contre toute attente, les groupes terroristes sont très mobiles actuellement dans certaines localités de cette partie du pays. Comme l’atteste la présence, le 13 avril dernier, dans les environs de Kéniéba, une zone fortement minière, de plusieurs individus armés non identifiés.

Les assaillants en motos ont surtout été aperçus, le lundi 13 mars dans l’après-midi, dans le village de Limina, une localité située à moins d’une dizaine de kilomètres du poste de sécurité de Hamdallaye (Kéniéba).

Cette présence terroriste dans les environs de ce chef-lieu de cercle n’augure rien de bon et témoigne de la très forte pression qu’exercent les radicaux sur la population locale, principalement dans les zones les plus reculées.

L’état d’alerte maximum doit être de rigueur du côté des forces de sécurité pour parer toute incursion armée et mettre hors d’état de nuire les groupes terroristes.

Face à la montée des groupes terroristes dans la région de Kayes, quelques signaux, et pas des moindres, sont à prendre en considération par les responsables en charge des questions de défense et de sécurité. Les terroristes se sont signalés, la semaine dernière, précisément le 9 avril, dans le cercle de Kita.

Le poste de gendarmerie de Sébékoro et celui de la douane à Sanankoro avaient été pris pour cible. Un mort et des dégâts matériels importants ont été déplorés. Il s’y ajoute l’attaque de la localité de Sagabari par des individus armés décrits comme des terroristes.

Signalons également l’attaque, courant février, de la brigade de gendarmerie de Diéma, avec la mort d’un gendarme. Deux assaillants avaient été abattus au cours de cette incursion armée.

Des hommes armés non identifiés ont plusieurs fois été signalés dans les cercles de Diéma et Kita.

Force est de constater que la proximité de Diéma avec la forêt du Wagadu, à travers le cercle de Nara, facilite l’infiltration des groupes terroristes dans la région de Kayes.

Abdoulaye DIARRA

Source : l’Indépendant

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