Ce 16 avril, lors d’un point de presse organisé en visioconférence, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali, chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif a rappelé le rôle humanitaire qu’a joué la MINUSMA suite à l’enlèvement du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé le 25 mars dernier dans la région de Tombouctou.
Le rapt de Soumaila Cissé n’a pas été revendiqué, mais les médiateurs affirment que le chef de file de l’opposition malienne a été kidnappé par des hommes de Amadou koufa, lié à Al Qaida. En ce qui concerne les négociations et éventuelles demandes des ravisseurs en libération de Soumaila Cissé, Annadif dit que l’ONU est « à la disposition du gouvernement malien, mais tout ce qui est négociation, c’est du ressort du gouvernement et les nations unis sont en dehors de cela ». Il affirme que la partie malienne « privilégie les tractations locales » pour la libération de Soumaila Cissé et la MINUSMA de son côté partage régulièrement ses informations avec les services maliennes sur cette affaire.
Alors que les activités de la Mission onusienne de la paix au Mali connaissent certains ralentissement. En ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord de paix, Annadif a annoncé que les partenaires maliens travaillent sur la préparation d’une réunion du comité de suivi de l’accord de paix 5CSA) dans les dix prochains jours « même si c’est en visioconférence », dit-il pour évacuer les questions du redéploiement de la deuxième vague du DDR et pour régler le problème de devisions interne à la plateforme qui pose un sérieux problème dans la gouvernance du CSA.
En ce qui concerne l’impact du Coronavirus sur les régions du nord, Annadif a souligné que la fermeture des frontières de l’Algérie risque de créer une véritable crise humanitaire dans la région de Kidal dont l’essentiel des produits des premiers nécessités viennent de l’Algérie.
NordSud Journal