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Notre pays n’est pas sorti des ténèbres. Il n’est plus une démocratie à cause des violations des textes fondamentaux qui le régissent. La Constitution du Mali interdit la tenue d’élection lorsqu’une partie du pays est occupée par des groupes armés. Mais hélas ! Avec les nouveaux constitutionnalistes de la Cour constitutionnelle notre pays basculera à nouveau dans une insurrection. Ce sont toujours les mêmes partis politiques scindés en plusieurs petits partis qui se retrouveront au Parlement, qui dégageront une majorité et une opposition parlementaire. Et IBK trouvera son compte pour voter ses projets de lois.

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Notre pays n’est pas sorti des ténèbres. Il n’est plus une démocratie à cause des violations des textes fondamentaux qui le régissent. La Constitution du Mali interdit la tenue d’élection lorsqu’une partie du pays est occupée par des groupes armés. Mais hélas ! Avec les nouveaux constitutionnalistes de la Cour constitutionnelle notre pays basculera à nouveau dans une insurrection. Ce sont toujours les mêmes partis politiques scindés en plusieurs petits partis qui se retrouveront au Parlement, qui dégageront une majorité et une opposition parlementaire. Et IBK trouvera son compte pour voter ses projets de lois.

Opposition malienne «massacrée»: la tête du serpent coupée
Solidarité en faveur de Soumaïla Cissé chef de file de l’opposition malienne, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD). Si le président Ibrahim Boubacar Kéita ne cherche pas à libérer le chef de file de l’opposition des mains des djihadistes, Soumaïla Cissé d’ici la prochaine rentée parlementaire, il risquera d’avoir une Assemblée Nationale sans opposition. Les députés auront peur de se voir kidnapper à leur tour.
Le cas Soumaïla Cissé ressemble à celui de Khalifa Sall, opposant Sénégalais, élu député qui n’a jamais siéger à l’hémicycle. Il a purgé une peine de deux (02) ans en prison. Jusqu’à présent son sort reste scellé par le président Macky Sall. Soumaïla Cissé élu député au premier tour des élections législatives du dimanche 29 mars dernier à Niafunké serait dans les mains des ennemis du peuple malien (djihadistes).
Selon certains observateurs, certains présidents africains (Ibrahim Boubacar Kéita, Macky Sall, Alassane Dramane Ouattara) hostiles à une opposition radicale souhaiteraient mettre fin à la marche des opposants. En Côte d’Ivoire ADO a «dynamité» ses opposants. Au Mali, les djihadistes mettent fin à la course du chef de file de l’opposition malienne.

Vie des partis politiques aux élections législatives: Le président d’une Institution aurait porté son appui financier de 50 millions de FCFA à la liste APDP-Maliba contre le RPM à Dioïla

Le président d’une des Institutions du pays, candidat à sa propre succession, aurait porté son appui financier de cinquante (50) millions de nos francs à un candidat du parti Alliance démocratique pour la paix (APDP-Maliba) dans la circonscription électorale de Dioïla pour barrer la route au Rassemblement pour le Mali (RPM). Pour mettre en difficulté la liste RPM, pilotée par Mamadou Diarassouba à Dioïla, le président de ladite Institution du pays aurait porté un appui financier à un adversaire politique du RPM, l’APD-Maliba dans le Banico. Toutes les œuvres du monde ont donné naissance à des merveilles sauf la politique qui donna naissance à des monstres qui se dévorent. Nos hommes politiques sont comme le Coronavirus ou COVID-19. Le président de ladite Institution, malgré ses milliards de FCFA amassés, est au second tour.

 

 

POINT DE MIRE

Conscience et développement

Les années 1960 sont caractérisées par une profusion d’idées sur la manière d’entreprendre le développement. Elles insistent toutes sur l’urgence nécessité d’accroitre le Produit national brut (PNB). Il y a sans doute croissance du PNB dans certains pays du Tiers-Monde mais les populations n’ont que rarement profité de ce développement sous la forme d’une amélioration de leur niveau de vie et de leurs conditions sociales. L’enthousiasme qui a suivi l’indépendance fait donc place un peu partout au désenclavement. Il n’est pas rare d’entendre dans les campagnes de certains pays des paysans vous demander parfois «quand cette indépendance va-t-elle finir» !

Nous assistons dans toutes les réunions internationales à une mise en cause de «la détérioration des termes de l’échange» ou de «l’échange inégal» comme le disent certains économistes. L’écart entre les pays riches et les pays pauvres ne cesse de s’accentuer.

Et Jeune Afrique dans son numéro du 30 juin 1973 disait: «Si on ne tient pas compte des chiffres trompeurs des taux de croissance, on constate que pour environ les deux-tiers de l’humanité, la croissance du revenu par tête d’habitant a été de moins d’un dollar par an au cours des vingt dernières années. Et cet accroissement, même tout misérable qu’il soit, a été inégalement distribué, les 40% les plus pauvres de la population restant bloqués au même niveau dans leur lutte pour l’existence, et recevant même parfois moins qu’il y a vingt (20) ans».

Cette stagnation est particulièrement marquée dans une série de pays africains. Les théories sur le développement d’inspiration occidentale ne mettaient l’accent que sur le capital financier et l’utilisation de techniques avancées. Il fallait à tout prix accroitre la production nationale; de sa juste répartition, il n’est pas souvent question.

Au contraire, certains économistes occidentaux soutenaient sérieusement la théorie qu’une répartition inégale des ressources permettrait un développement plus rapide. Pourtant, le développement ne consiste pas seulement à accroitre les biens matériels et les services sociaux, médicaux et autres offerts à une population.

Marie Angélique Savané

 

Source : L’Inter de Bamako

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