Le COVID 19 continue de faire des ravages dans le monde. Riches ou pauvres ; médecins ou bouchers… ce n’est pas l’affaire de cette pandémie. Elle touche tout le monde et particulièrement les plus négligents. En un mot, ceux-là qui refusent d’appliquer à la lettre les meures barrières.
En Afrique, on aime bien critiquer nos gouvernants. Toute défaillance face à une situation bien déterminée leur est attribuée. Oui, ils peuvent être en partie responsables. Et nous ? avons-nous eu le courage un seul jour de nous interroger sur nos responsabilités individuelles ? Dans bien de cas non !
Alors il est temps ! Ce que nous vivons de nos jours mérite des réflexions rationnelles et plus poussées.
Sous nos cieux, au Mali, le COVID 19 commence à contrôler un périmètre très inquiétant. Chaque jour, des cas sont annoncés par le département de la santé, qui ne cesse aussi de faire comprendre aux citoyens que l’unique façon de se protéger contre la maladie, c’est le respect des mesures barrières.
Mais le constat sur le terrain est amer. Les distanciations ne sont pas respectées ; rares sont ceux qui portent les bavettes ; le nombre limite, 50, à l’occasion des évènements sociaux est violé… et pire, beaucoup de Maliens ne croient même pas en l’existence de cette maladie.
Ces sceptiques pensent aussi que les informations de cas de morts et de contaminés qui viennent d’ailleurs et véhiculés sur les télés et autres supports d’informations ne sont que du montage.
Et les cas annoncés au Mali ? Ils n’en font pas un souci et continuent avec leurs mauvaises habitudes.
Ce sont ces raisons qui multiplient les cas. Car si vous (soucieux de votre santé et celle des autres), vous suivez à la lettre les messages pour vous protéger et que vos proches ne le font pas, ça ne servira à rien. Tôt ou tard, vous serez atteint.
Respectons les mesures barrières pour sauver notre vie et celle des êtres qui nous sont plus chers. Acceptons d’aller se faire dépister lorsqu’on constate des signes bizarres et inhabituels se manifester en nous ; appelons les numéros d’urgence lorsqu’on remarque un cas suspect dans notre entourage ; acceptons, quand on est testé positif, d’aller dans les centres spécialisés pour les prises en charge par les spécialistes.
Pour ceux qui doutent ou ne croient pas du tout jusqu’à présent, sachez que le COVID 19 existe. Et pour se protéger contre cette maladie reconnue comme pandémie par le monde, ne voyons pas nos États comme premiers responsables pour notre protection ; que chacun apporte sa partition. C’est simplement en cela que nous pourrions vaincre le Coronavirus.
Comptons d’bord sur nous-mêmes car face à cette pandémie, chacun d’entre nous est appelé à déterminer, par lui-même, son espérance de vie.
Boubacar Yalkoué
Le Pays