L’état d’avancement de la campagne de contre saison 2019-2020 et le recouvrement de la redevance -eau au menu
e nouveau Président Directeur Général de l’Office du Niger M. Abdel Karim Konaté a présidé hier jeudi 23 avril 2020 les travaux de la 1ère session du comité de gestion de l’Office du Niger au titre de l’an 2020. C’était dans la grande salle de réunion de la chambre régionale de commerce de Ségou. La rencontre a regroupé autour du PDG M. KONATE, le Directeur Général Adjoint, M. Djimé Sidibé, les chargés de mission, les directeurs spécialisés, l’auditeur interne, les directeurs des zones. A ceux-ci s’ajoutent les chefs des services du siège, les coordinateurs et chefs des projets ainsi que deux représentants du syndicat des travailleurs de l’Office du Niger.
Au cours des travaux, les participants ont procédé à l’examen et à l’adoption du procès-verbal du comité précédent tout en faisant le point d’exécution des recommandations. La question du recouvrement de la redevance eau au 31 mars et au 22 avril 2020 a également occupé une partie des travaux. Le comité de gestion s’est aussi penché sur l’état d’avancement de la campagne de contre saison 2019-2020 et sur la gestion (attribution et facturation) des parcelles hors-casier.
Il est bon de rappeler que l’office du Niger n’entend guerre rater le train du développement agricole et de la reconstruction du pays sous la houlette du Président de la république Ibrahim Boubacar Keita. Sur des objectifs d’aménagement qui étaient de 960 000 hectares répartis entre différentes zones de production de riz, avec plus de 450 000hectares dans le secteur du Sahel, l’Office du Niger semble prendre l’air pour de bon. En effet, depuis sa création en 1932, l’Office du Niger qui a été implanté au Mali par le colonisateur pour alimenter les greniers de l’Afrique francophone, est de nos jours une rente sur laquelle les pouvoirs publics de notre pays peuvent reposer leurs stratégies agricoles.
Le constat fait ressortir que depuis son existence les aménagements au sein de l’Office du Niger tournent autour de 105 000 hectares de plaines rizicoles. Une moyenne qui devrait connaître une augmentation suivant les ambitions de développement affichées les plus hautes autorités du pays. En dépit de la cherté des aménagements de plaines rizicoles, les objectifs fixés en début de campagne seront tenus. Une zone aménagée à l’office du Niger devient du coup un acquis sûr pour la production.
Au niveau de l’Office du Niger, ces dernières années, un constat fait ressortir qu’avec des moyens financiers techniques et matériels disponibles, en moyenne, l’Office du Niger pourrait atteindre : 2000 à 2500 ha de plaines aménagées par an, ce qui pourrait permettre à notre pays de se tirer d’affaire sur le plan de l’autosuffisance alimentaire. Aussi, cela permettrait de créer et de donner de l’emploi aux jeunes et à d’autres bras valides de la nation. Il faudra noter, que lors de son investiture, le Président IBK a soutenu que l’emploi des jeunes sera au-devant de ses priorités pour permettre et favoriser la reconstruction du Mali. Tout en se focalisant sur les axes prioritaires du Président IBK, il s’agira pour les autorités de renforcer déjà ce dont nous disposions : les plaines de l’Office du Niger, et celles des Offices riz de Mopti et de Ségou. Aussi d’autres zones rizicoles à travers le pays devraient bénéficier les mêmes avantages, dans le but de booster qualitativement et quantitativement la production du riz dans notre pays.
Mahamane TOURE
NOUVEL HORIZON