Quand la mémoire dépourvue de raison va chercher du bois mort, elle ramène toujours le fagot qui lui plaît. C’est à cet exercice malhonnête et insensé que certains mauvais perdant des législatives du cercle de Sikasso se plient depuis hier.
Ainsi, des résultats préfabriqués dans leur imagination sont relayés par le biais des millions pour faire comprendre à l’opinion que la cour constitutionnelle s’est trompée de calcul. Même s’il tout le monde sait qu’elle ne reviendra pas sur son arrêt, pas pour faire plaisir à quelqu’un, mais parce qu’il n’y a pas d’erreur de calcul, certaines clarifications s’imposent. D’abord la manipulation de certains hommes de médias pour cette entreprise déséquilibrée est une inquiétude de plus pour notre démocratie. On ne peut pas faire des reproches à Manassa et faire pire qu’elle, car donner l’impression d’une erreur de calcul pour justifier une défaite est une incitation à la violence très grave. A ce que je sache, la cour n’a jamais rendu public ses chiffres.
Du côté de l’Etat-major du RPM Sikasso, on réfute les chiffres véhiculés par les esprits malveillants. C’est-à-dire qui n’est ni de la cour constitutionnelle, ni de l’administration. Sous d’autres cieux on s’attendrait à des contestations autour des raisons de l’annulation des voix. Dans leur calcul, le RPM estime qu’il n’y a pas match après l’arrêt de la cour constitutionnelle.
Pour les adeptes de l’éthique et la déontologie, cette information est une matière qui doit rééquilibrer les choses. Sikasso dans le calme total Selon un leader d’opinion de la ville, « jusque-là, la majorité silencieuse est restée derrière l’Etat, mais cela pourrait changer si les autorités ne prennent pas leur responsabilité dans les heures qui suivent ». Il a estimé que trop c’est trop.
Visiblement, les vainqueurs des législatives à Sikasso commencent à avoir marre des insultes et autres menaces à leur encontre de la part des partisans d’un opérateur économique. Selon plusieurs sources quelques gamins manipulés et prépayés tentent de semer le désordre dans deux quartiers de la ville. Il s’agit de Bougoulaville et Mancourani. Dans les autres quartiers de Sikasso, rien n’a changé. Cependant, ils s’inquiètent de la violation répétitive des mesures barrières imposées par la crise sanitaire.
Pour eux, l’Etat doit agir avant que les deux camps ne s’affrontent. Ils s’interrogent sur la légalité d’une décision du maire de Sikasso autorisant un rassemblement de plus de 50 personnes malgré la situation du pays.
L’ADEMA, parlons-en !
Si cette agitation des abeilles visait à se donner bonne conscience, face à l’incompréhension des uns et des autres, c’est peine perdue. Favorisé par l’arrêt de Manassa en commune I, Kati et Bougouni, ce parti n’a aucune raison de faire la victime à Sikasso. Heureusement, plusieurs responsables de l’Adema que nous avons joints ont décliné toutes responsabilités dans les agissements à Sikasso. A demi-mot, ils lient les évènements à un opérateur économique, à l’ASMA et au maire de la ville qui fait le combat de sa femme. Puisque les responsables sont connus, rira bien qui rira le dernier. A titre de rappel, tous les nouveaux députés de Sikasso sont déjà à Bamako pour commencer leur boulot.
La fin des rétroviseurs donc !
Boubakar Koita
Malizine