La 6e législature tient ce matin au Centre international de conférence de Bamako (CICB) sa session inaugurale avec à son ordre du jour, l’élection du président de l’Assemblée nationale. Au moment où nous mettions sous presse, quatre candidatures étaient déclarées.
A quelques heures de la 1re session de la nouvelle législature, des tractations, les pourparlers et les négociations étaient en cours pour le choix du futur président de l’Assemblée nationale. Déjà, il y a quatre députés qui se sont déclarés, dont deux du parti Rassemblement pour le Mali (RPM). Il s’agit notamment de Moussa Timbiné et Mamadou Diarrassouba (RPM) ; Moussa Mara (YELEMA) et Marimantian Diarra de l’ADEMA-PASJ.
Au sein du parti présidentiel, le choix du bureau politique national a été porté sur l’honorable Mamadou Diarrassouba qui est fortement contesté par Moussa Timbiné et ses partisans. Pour eux, l’élection organisée par la commission d’investiture sur instruction d’IBK n’est pas légitime. Lors de ce processus, Diarrassouba a été désigné par 39 voix sur les 49 votants le vendredi dernier à l’hôtel Maeva. Malgré tout, Moussa Timbiné ne veut pas lâcher. Après avoir claqué la porte, le lendemain (le samedi) sur sa page Facebook, il officialise sa candidature au poste de la présidence de l’hémicycle au compte du RPM. Quel drôle de candidature ?
« J’ai l’insigne honneur d’informer l’opinion nationale et internationale et surtout mes collègues députés de ma candidature à la présidence de l’Assemblée nationale de notre pays. Il est important de préciser, contrairement à la désinformation en cours, que si des partis politiques peuvent émettre le vœu de proposer des candidatures, il revient prioritairement et légitimement aux députés qui ont mission d’élire le président de l’Assemblée nationale de proposer des candidatures soit individuelles soit dans une dynamique collective », déclare-t-il.
Dans la même foulée, le candidat investi par le bureau politique national du RPM, Mamadou Diarrassouba, communique sur ses ambitions pour la présidence de l’Assemblée nationale. Dans une déclaration de quelques paragraphes, il annonce : « Vu mon expérience parlementaire, j’ai décidé de me porter candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale du Mali. Je ne suis pas porteur d’un projet personnel, mais consensuel qui est de voir les élus du Mali malgré nos appartenances politiques au service du peuple ».
Selon des sources, d’autres députés élus sous les couleurs du RPM risquent aussi de se porter candidat. Et cette situation n’est pas de nature à maintenir la sérénité au sein du parti après les récents problèmes liés aux législatives. À cette occasion, dans de nombreuses circonscriptions, le parti est parti à ce scrutin très divisé. Une vraie cacophonie au RPM.
Outre ces candidatures au sein du RPM, l’ancien premier ministre Moussa Mara élu en IV du district pour une première expérience parlementaire affiche également ses ambitions de présider l’hémicycle. Avec trois députés au compte de son parti, Mara pense que le choix du président de l’Assemblée nationale ne doit pas être lié à une position politique.
Pour Mara, les élus de la nation doivent « faire l’effort de choisir un Président de l’Assemblée, non pas sur des bases partisanes, mais en fonction des enjeux ».
Il estime que le choix doit être basé sur la personnalité des candidats à même de fédérer toutes les énergies de l’Assemblée, utiliser toutes les compétences des élus pour faire de notre Institution un des socles de la démocratie malienne.
Et au lendemain de cette annonce de candidature, Moussa Mara a tenu une conférence de presse pour faire une déclaration de ses biens. Selon ses chiffres, son patrimoine s’élève ‘’tout bien confondu’’ à plus de 400 millions de FCFA.
Par ailleurs, l’Adema précise que le parti n’a pas désigné de candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale. La nouvelle est confirmée par le président du parti Tiémoko Sangaré.
« Non, le parti n’a pas de candidat pour la présidence de l’Assemblée », nous a confié le président de l’Adema. En ce moment, est-ce que le parti va donner des consignes de vote à ses élus ? À cette question, le président de l’Adema répond : « Pour le moment, nous sommes en négociations avec les partenaires ». Au moment où nous mettons sous presse, le journal n’avait pas la décision finale de l’Adema. Toutefois, d’autres sources indiquent que le parti a fait le choix pour le candidat du RPM.
Cependant, contre la décision de son parti, l’Adema PASJ, Marimdu RPM, Mamadou Diarrassouba, communique sur ses ambitions pour la présidence de l’Assemblée nationale. Dans une déclaration de quelques paragraphes, il annonce : « Vu mon expérience parlementaire, j’ai décidé de me porter candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale du Mali. Je ne suis pas porteur d’un projet personnel, mais consensuel qui est de voir les élus du Mali malgré nos appartenances politiques au service du peuple ».
Selon des sources, d’autres députés élus sous les couleurs du RPM risquent aussi de se porter candidat. Et cette situation n’est pas de nature à maintenir la sérénité au sein du parti après les récents problèmes liés aux législatives. À cette occasion, dans de nombreuses circonscriptions, le parti est parti à ce scrutin très divisé. Une vraie cacophonie au RPM.
Outre ces candidatures au sein du RPM, l’ancien premier ministre Moussa Mara élu en IV du district pour une première expérience parlementaire affiche également ses ambitions de présider l’hémicycle. Avec trois députés au compte de son parti, Mara pense que le choix du président de l’Assemblée nationale ne doit pas être lié à une position politique.
Pour Mara, les élus de la nation doivent « faire l’effort de choisir un Président de l’Assemblée, non pas sur des bases partisanes, mais en fonction des enjeux ».
Il estime que le choix doit être basé sur la personnalité des candidats à même de fédérer toutes les énergies de l’Assemblée, utiliser toutes les compétences des élus pour faire de notre Institution un des socles de la démocratie malienne.
Et au lendemain de cette annonce de candidature, Moussa Mara a tenu une conférence de presse pour faire une déclaration de ses biens. Selon ses chiffres, son patrimoine s’élève ‘’tout bien confondu’’ à plus de 400 millions de FCFA.
Par ailleurs, l’Adema précise que le parti n’a pas désigné de candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale. La nouvelle est confirmée par le président du parti Tiémoko Sangaré.
« Non, le parti n’a pas de candidat pour la présidence de l’Assemblée », nous a confié le président de l’Adema. En ce moment, est-ce que le parti va donner des consignes de vote à ses élus ? À cette question, le président de l’Adema répond : « Pour le moment, nous sommes en négociations avec les partenaires ». Au moment où nous mettons sous presse, le journal n’avait pas la décision finale de l’Adema. Toutefois, d’autres sources indiquent que le parti a fait le choix pour le candidat du RPM.
Cependant, contre la décision de son parti, l’Adema PASJ, Marimantian Diarra, député élu à Diéma, est également annoncé, selon des sources, pour être candidat à la présidence de l’Assemblée nationale.
Info-Matin