Des rumeurs annoncent que le Président n’est pas au Mali depuis quelques jours. Et juste avant la grande manifestation du 5 juin dernier, où les manifestants exigeaient sa démission, plusieurs véhicules sont arrivés à plusieurs péages du pays, quittant Bamako pour des destinations inconnues. Les passagers, selon nos informations, sont des proches du régime qui cherchent à se réfugier ailleurs que Bamako.
Est-il vrai que IBK n’est pas à Bamako ? En tout cas, ça commence à être inquiétant. La dernière apparition était sur les écrans de l’ORTM lors de la session extraordinaire du Conseil de la défense nationale sur la pandémie du Covid-19 le 4 juin. Mais là aussi, les Maliens spéculent sur l’authenticité de la Session. « Que du simulacre, imaginé et concocté par les proches du régime pour faire diversion et berner les Maliens », diront certains observateurs.
Si réellement, ce n’est pas le cas, il doit sortir et vite pour s’adresser à la Nation afin d’apaiser les ardeurs comme le ferait tout autre président dans des situations pareilles. Se terrer dans sa forteresse ne résoudra pas la solution. Par contre si réellement son poste est vacant, la situation serait alors grave.
En tout état de cause, après tant de scandales et de désordres, l’ère IBK semble se diriger vers sa fin puisque la confiance n’y est plus. Son règne n’a été que malheur et déception pour les Maliens.
Il est impératif, s’il veut sauver les meubles, de sortir de son silence pour adresser un message au peuple, quel que soit l’endroit où il se trouve. Intérieur ou à extérieur du Pays, qu’importe ! Il est temps qu’il choisisse la seule option qui vaille. Il le doit aux Maliens si véritablement il a aimé ce pays, ne serait-ce qu’une seconde.
LE COMBAT