Paul Bernardoni évoluera sous les couleurs d’Angers la saison prochaine. Le SCO a fortement investi sur le gardien français, prêté à Nîmes la saison dernière, acheté aux Girondins de Bordeaux contre 7,5 millions d’euros. Au micro de Team Duga, Paul Bernardoni a évoqué pour la première fois son choix de rejoindre Angers. L’ancien gardien de Nîmes voulait absolument continuer à jouer et avoir le statut de numéro un dans son club.
OFFICIEL – Angers : Paul Bernardoni a signé
“Si le climat à Bordeaux a refroidi mes attentes ? Honnêtement, non. Mine de rien, cela fait trois ans que je suis prêté. Je suis quand même assez loin de tout ça. J’apprends dans la presse ce qui se passe, mais je suis à fond dans le club où je suis, tout en étant prêté. Ce n’est pas que ça m’a refroidi, non. De toute façon, j’avais bien compris que dans tous les cas je ne repartais pas numéro, 1, et je voulais continuer à jouer. C’est pour ça que je suis content que Bordeaux ait très vite compris en me transférant, que je veux continuer à jouer et à évoluer. C’était surtout ça qui a fait que mon choix était de m’en aller”, a expliqué Paul Bernardoni.
“Je n’en ai pas eu l’opportunité pour commencer. Et moi je cherchais vraiment un poste de numéro un et qu’on me fasse confiance. Angers est arrivé avec tous ces éléments, Bordeaux ne pouvait pas me les donner, voilà pourquoi j’ai choisi Angers. Je pense que ça arrangeait tout le monde: je voulais continuer à jouer et progresser, Bordeaux avait besoin de me vendre. Bordeaux m’avait acheté 3,5 millions d’euros. Rester à Nîmes ? J’étais ouvert à tout”, a ajouté le néo-angevin.
“Le discours d’Angers m’a vraiment motivé”
Paul Bernardoni est revenu sur sa saison à Nîmes et a avoué qu’il a vite été séduit par le discours d’Angers : “J’espérais qu’on se maintienne. Vers janvier-février, j’ai commencé à me poser la question: ‘est-ce que j’ai pas fait ce que j’avais à faire à Nîmes et pourquoi pas tenter ailleurs?’ Quand j’ai eu les contacts, assez tôt, avec Angers, ça m’a vraiment plu. Le discours était authentique de la part de tout le monde, c’est ce qui m’a vraiment plu”.
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“Le président (Saïd Chabane) m’a appelé, j’étais la priorité du coach (Stéphane Moulin). J’ai eu le coach très longuement au téléphone, comme l’entraîneur des gardiens (Arnaud Lucas) et le nouveau directeur sportif (Sébastien Larcier). Je voulais avoir tout le monde au téléphone pour voir s’ils avaient tous le même discours. Ça a été le cas donc ça m’a vraiment motivé”, a ajouté l’ancien international espoirs français.
Paul Bernardoni a rendu hommage à Pierre Labat, l’un des formateurs qu’il a côtoyé aux Girondins de Bordeaux : “Quand je suis arrivé à Bordeaux, ça ne s’était pas bien passé quand j’ai joué, mais je me suis dit je ne suis plus à Troyes, je dois travailler sur mes points faibles et le jeu au pied était l’un de mes points faibles. J’avais demandé à travailler ce domaine en plus et on m’a orienté sur Pierrot, on m’avait dit tu vas voir. Très sincèrement, il m’a ouvert l’esprit sur beaucoup de choses, sur les petits appuis juste avant, on travaillait deux fois par semaine. Et c’est comme ça qu’est né cette relation. C’est un génie, il a une perception du football à part, j’ai accroché et on est toujours en contact”.
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