Dans la soirée de lundi dernier, le traditionnel débat politique de la chaîne panafricaine, dont Mohamed Bathily Alias Ras bath et Nouhoum Sarr étaient parmi les invités, a tourné au vinaigre pour le leader du (CDR) recadré par le leader du FAD imprévisible et mieux armé pour la circonstance.
Cette prise de position de Ras-bath en faveur de la continuité du régime serait-elle en train de faire de l’homme l’une des cibles faciles à atteindre ? Surtout quand on sait que le slogan « Boua ka bla » vient de lui, le désormais tristement célèbre du Mali pendant le quinquennat du Président Ibrahim Boubacar Keita.
En effet, le président du parti FAD lors dudit débat politique de Chaîne Africable suivi par bon nombre de Maliens n’a fait aucun cadeau à l’homme qui était perçu autrefois comme le sauveur de tout un peuple asphyxié par la mauvaise gouvernance.
Qui pouvait prévoir une telle réaction de M. Sarr mettant mal à l’aise le grand débatteur humilié et malmené au cours de cette confrontation d’idées entre pro et anti départ d’IBK ? En tout cas, « Personne n’a le monopole de la vérité » dit-on.
Selon Nouhoum Sarr, après l’intervention du leader de CDR dénonçant le projet du mouvement du 5 juin relatif à la démission du chef de l’État et de son régime. « Mon grand frère Mohamed Bathily Alias Ras-bath qui à une époque très récente a inspiré une certaine confiance au sein de la jeunesse malienne s’adonne à des démonstrations intellectuellement douteuses et politiquement fausses. » Vous avez parlé de 4e république et je me demande d’où est-ce que vous cherchez vos informations comportées, car le M5 RFP en aucun moment n’a évoqué dans aucune déclaration la dissolution de l’Assemblée, mais la démission du président et tout son régime », a lancé le président du Front Africain pour la démocratie(FAD)
Dans un passé récent, mon grand frère Ras Bath et moi étions dans la rue, nous demandions le rétablissement de la vérité des urnes, autrement dit la démission d’IBK et l’installation de Soumaïla Cissé à sa place. Dans un passé récent, mon grand-frère a regardé les Maliens droit dans les yeux et leur a dit ceci « s’il faut casser ce pays et le renverser nous sommes prêt à le faire pourvu qu’il y ait le changement », mais aujourd’hui si ce même Ras Bath regarde les Maliens et dit » ces gens-là veulent tout casser, ces gens-là veulent chasser IBK » c’est quand même avoir un esprit sélectif, cela lui fait porter le chapeau qui le disqualifie a jamais pour s’ériger en donneur de leçon de la démocratie malienne », a rappelé Nouhoum Sarr
Titres de la Rédaction
LE COMBAT