Derrière Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, Robert Lewandowski est le joueur ayant marqué le plus de buts au cours de la dernière décennie. Meilleur buteur étranger de l’histoire du Bayern Munich, le Polonais a gravi les échelons au cours de sa carrière et est aujourd’hui considéré comme l’un des trois meilleurs, voir le meilleur, numéro neuf du monde. Dans une interview accordée à ‘France Football’, Robert Lewandowski a souligné l’importance du travail et a évoqué la mentalité qu’il a dû avoir pour en arriver là.
“Être seulement bon, ce n’est pas assez pour faire partie des meilleurs ou simplement s’améliorer. Il faut en faire plus. C’est vraiment un an après mon arrivée au Borussia Dortmund que j’ai tout changé dans ma mentalité, ma façon de concevoir le football, que je devais mettre en place. Chaque année, j’ai appris des choses. J’étais certain que je pouvais être encore meilleur, devenir un gros bosseur et, dans le même temps, un joueur plus complet” , a expliqué l’avant-centre du Bayern Munich.
“Quand j’étais un jeune garçon, je rêvais de jouer dans des grands stades et dans les plus grands clubs du monde. Vingt ans plus tard, ou même dix ou quinze, le rêve est devenu réalité. J’ai su assez tôt que je devais travailler énormément pour devenir professionnel et toujours faire des choses en plus pour m’améliorer. Ce n’est pas suffisant d’uniquement en rêver. Je me suis rendu compte relativement vite, autour de 17-18 ans, qu’il fallait être concentré et déterminé pour jouer au plus haut niveau et atteindre ce rêve. J’étais convaincu de ce que je voulais faire” , a ajouté l’attaquant polonais.
Robert Lewandowski a déjà connu un état de grâce lors d’un match et il est revenu sur ce sentiment si particulier : “Un sentiment de plénitude chez un attaquant ? Je dois dire que marquer un quadruplé en demi-finale de Ligue des champions (contre le Real Madrid avec Dortmund en 2013) ou mettre cinq buts en neuf minutes (contre Wolfsburg en 2015 avec le Bayern) ce n’est même pas quelque chose que j’avais rêvé dans ma vie… Faire quelque chose de spécial, battre ce type de records, si on peut appeler ça comme ça, être quelque part dans l’histoire du football pour les prochains trente, quarante, cinquante ans, c’est quelque chose que je ne pouvais même pas expliquer. Sur le terrain, c’est incroyable à vivre qu’il n’y a pas assez de mots pour le décrire. J’en suis fier, et c’est forcément quelque chose qui va rester dans ma vie”.
“Mon match contre Chelsea ? Cela a été un match incroyable. Bien évidemment, ce n’était que le premier et on en a un second à jouer. J’ai délivré deux passes décisives pour Serge Gnabry et j’ai marqué un but. Pour moi, c’était important. Je sais que beaucoup s’arrêtent aux statistiques, que certains disent : “Il a marqué un but, ok”. Mais si on ajoute deux assists, c’est important pour notre victoire 3-0 à Stamford Bridge. Donner un but, c’est aussi précieux. Même dans mon sang, c’est d’abord marquer des buts la priorité” , a conclu l’attaquant du Bayern Munich.
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