Sans les matches aller-retour et l’avantage du but à l’extérieur, Liverpool n’aurait probablement pas réussi à accéder en finale l’an dernier dans un “Final 8” à quitte ou double. Sans l’appui de son stade et la chaleur de son public, les “Reds” pouvaient-ils renverser Barcelone 4-0… après avoir perdu 3-0 à l’aller ?
Privée de la possibilité de revivre les “remontadas” qui ont écrit la légende récente, “cette formule inédite“, qui se jouera du 12 au 23 août à Lisbonne, “sera passionnante et riche en émotions”, veut toutefois croire Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris SG et du groupe beIN sports, l’un des principaux diffuseurs de la compétition.
“Je trouve ça pas mal de faire les quarts de finale, demi-finales et la finale en un seul match. Surtout de le faire en un seul endroit, il y aura 15 jours où tout va se décider”, a commenté Zinédine Zidane, l’entraîneur français du Real Madrid, triple vainqueur de l’épreuve comme technicien principal.
Mais c’est une petite révolution que l’UEFA a officialisé mercredi en dévoilant le nouveau calendrier de la phase finale de la C1, qui avait dû être suspendu en mars à cause de la pandémie de coronavirus. Ce “Super 8” aura lieu entre le stade Alvalade, où évolue le Sporting, et le stade de la Luz, antre du Benfica.
“La forme du jour sera décisive”
Pour l’entraîneur du Bayern Munich Hansi Flick, aucune crainte à avoir car “il connaît très bien” ce type de compétition pour avoir été champion du monde avec l’Allemagne comme adjoint de Joachim Löw en 2014.
“C’est pourquoi je crois que nous pouvons nous en sortir. La forme du jour sera décisive”, explique le champion d’Allemagne, qui doit encore jouer son 8e de finale retour contre Chelsea, après avoir remporté l’aller 3-0 en Angleterre.
Avoir “eu la chance de redémarrer son championnat très tôt”, presque un mois avant tous les autres concurrents espagnols, italiens, et anglais, fait-il du Bayern le nouveau grand favori de la compétition ?
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