Mme Keïta Aminata Maïga a saisi l’occasion pour rendre un hommage appuyé aux soldats victimes du terrorisme dans le secteur de Diabali
«Nous sommes tous responsables de la sécurité de notre pays. Ces soldats ont tellement de mérite qu’on devrait être tous derrière eux. Cela doit être notre première préoccupation…Le Mali est un et indivisible», a déclaré l’épouse du chef de l’État, présidente de l’ONG Agir, Mme Keïta Aminata Maïga, venue déposer une gerbe de fleurs au pied du «Mur de l’enfant», à la Cité des enfants dans le cadre de la célébration de la Journée de l’enfant africain. La cérémonie a eu lieu en présence du secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Ckiaka Magassa, du président du Parlement des enfants du Mali, Nouhoum Shérif Haïdara et de nombreux invités.
L’édition de cette année dont le thème retenu par le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant est intitulé : «Assurer l’accès à un système judiciaire mieux adapté aux enfants en Afrique». Mais notre pays l’a adapté au contexte marqué par la pandémie du coronavirus (une crise sanitaire qui bouscule toutes les prévisions). À ce propos, le thème national est : «Covid-19 et protection des droits de l’enfant».
Dans une interview accordée à la presse, la Première dame a rappelé que «le Mur de l’enfant » a été construit en mars 1989 lors du Symposium pour la survie et le développement de l’enfant, organisé à l’initiative du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). « Je suis une partie de ce mur. J’ai assisté à son inauguration et j’ai toujours été là pour ce rituel : le dépôt de gerbe de fleurs», a souligné Mme Keïta Aminata Maïga. Il est utile de rappeler que c’est elle qui a restauré en 2017 le mur pour qu’il rappelle, non seulement, cette page sombre de l’histoire des enfants sud-africains mais surtout les droits des enfants.
Ce mur a une histoire. Il a subi plusieurs rénovations, dont la dernière en juin 2017, date de son transfert à la Cité des enfants sur recommandation de l’épouse du chef de l’État. Parlant de sa présence à cette cérémonie commémorative, la Première dame a souligné qu’elle le devait à ses «petits enfants». Selon elle, il est essentiel que tous les Maliens se donnent la main pour perpétuer cette commémoration très importante. Concernant le respect des droits des enfants, la présidente de l’ONG Agir a insisté sur le rôle primordial des parents. Elle a aussi indiqué que l’État aussi a sa part de responsabilité à accomplir.
Par ailleurs, la Première dame a exhorté la population au respect des gestes barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains au savon ou leur désinfection au gel hydroalcoolique et le respect de la distanciation sociale. Elle a aussi signalé l’importance de la planification familiale, une pratique qui permet à l’enfant, selon elle, de s’épanouir et de vivre dans un environnement heureux.
Mohamed D. DIAWARA