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CIRCULATION ROUTIÈRE : BAMAKO, LA VILLE DES TRICYCLES OU « KATAKATANI »

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Les tricycles encore appelés « Katakatani » constituent un très grand moyen de transport, de nos jours, à Bamako. Ils sont présents presque dans toute la capitale malienne et ont beaucoup de difficultés dans l’accomplissement de leurs activités journalières.

Le tri cyclisme est un métier qui, aujourd’hui, est très convoité par les jeunes qui viennent des zones rurales du Mali. Cette activité leur permet de se faire de l’argent sans trop dépendre de quelqu’un car, selon les constats, le propriétaire confie l’engin au chauffeur en lui demandant d’amener une recette qui varie, selon le secteur d’activité, entre 7.500 et 10.000 FCFA. Cet engin a beaucoup d’avantages tels que la facilitation des déplacements des personnes et de leurs biens. En plus, il n’est pas cher, comparé aux autres moyens de transport. Il est également pratique pour les jeunes qui viennent des villages. Cette activité permet à ces jeunes de travailler et de survivre à Bamako qui est une ville très grande et dans laquelle le chômage a un taux élevé. Généralement, l’itinéraire fait en tout 1,5 km, comme l’autoroute qui relie Banankabougou à Sokorodji.

Cependant, selon Ali Coulibaly, un habitué, « les gens prennent cet engin pour être plus rapide et pour économiser, en cette période de crise car, les autres transports en commun coutent cher. Depuis plusieurs années, les chauffeurs de « kata katani » sont confrontés à de multiples difficultés. Ils sont un peu partout, passent presque toute la journée assis ou travaillent dans de très mauvaises conditions ».

« Mais, signale Boubacar Doumbia, les tris cyclistes sont la cause de plusieurs accidents de circulation routière. Les risques d’accident sont élevés et la sécurité des clients n’est pas garantie ».

« À la veille de la Tabaski, mon ami et moi avons été victimes d’un accident avec un tri cycle. Nous étions arrêtés au feu rouge quand, tout à coup, il a surgi de l’autre côté de l’autoroute et nous a cognés. Ils ne sont pas toujours vigilants et les constats montrent que la plupart des chauffeurs sont des mineurs », a-t-il ajouté.

M. Binaba Traoré, (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 24 JUIN 2020

Abdoul Karim SANOGO

NOUVEL HORIZON

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