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Lettre à grand-père

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Cher grand-père…

Le grand Mali commence à se retrouver. Le dialogue commence à s’imposer et l’entente de plus en plus espérée. Tout va bien rentrer dans l’ordre. S’il plait au bon Dieu à l’allure où vont les négociations sur le gâteau, tout le monde aura sa part et tout sera oublié. Plus de marche ni de contre marche. Inch’Allah !

Oui cher grand-père, le constitutionnel et l’institutionnel seront bientôt sauvés et tout rentrera dans l’ordre. C’est le Mali et c’est le Malien. Les passions et les colères résistent rarement aux édulcorants de la vie. C’est le Mali. C’est le Malien.

Cher grand-père, car c’est sûr une fois de plus, on va amadouer les gens, redorer le blason et reprendre le même chemin de l’inconnu.  Tout en sachant qu’on n’ira jamais loin. On va juste repousser le vrai problème sans rien résoudre.

Cher grand-père, le Mali continuera de tanguer car on ne doit jamais espérer sur le nouveau en acheminant le même chemin. Il est temps d’aller à de vrais dialogues réformateurs. Des dialogues de bilan, de perspectives et de suivi. Un dialogue de refondation. Un Dialogue aristocratique et refondateur.

Oui cher grand-père, il faut un dialogue des grands Alpha Oumar Konaré, des Amadou Toumani Touré, Des Aly Nouhoum Diallo, des Dames Sy Kadiatou Sow, Adam Ba Konaré et autres… J’en passe. Il faut un dialogue de ces hommes et femmes qui ont posé les premières pierres de la Démocratie. Oui grand-père, il faut un dialogue vrai et démocratique car la mangéocratie” a atteint ses limites. Je pense qu’il faut ce dialogue bilanciel et de perspectives pour un nouveau Mali.

Cher grand-père, le Mali est démocratiquement très malade, politiquement affaibli, militairement épuisé et économiquement désorienté. Nous ne devons plus continuer d’aller. Arrêtons-nous et pansons notre grand Maliba. Pansons les plaies qui rongent le Malien et créons un nouveau Malien qui ne songera qu’au Mali et redonnera au Mali sa grandeur des d’antan.

Cher grand-père, dans cette 58ème lettre je ne peux te quitter sans faire un emprunt de cette grande vérité et conseiller tous les Maliens. La concorde rend grand ce qui est petit. La discorde rend petit ce qui est grand”. Aujourd’hui, nous devons travailler à redonner au grand Maliba sa grandeur. Il en est nostalgique. Vive le Dialogue ! Vive la paix. Je te laisse et te fie que nos oreilles sont tendues aux rumeurs dont nous souhaiterons la réalisation dans les plus brefs délais. Vive Soumaïla Cissé ! Bientôt ! Inch’Allah !

Lettre de Koureichy

SourceMali Tribune

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