En dépit de la présence pléthorique des forces armées des pays du Sahel et étrangères, le terrorisme n’est toujours pas vaincu. On pourrait même affirmer sans risque de se tromper que le phénomène s’est accentué comme en témoigne le nombre de victimes. Le G5 Sahel qui est la dernière prouesse de la Communauté internationale pour combattre l’hydre terroriste, peine toujours à se frayer véritablement un chemin pour être opérationnel. Après le sommet de Pau en France tenu le 13 janvier 2020, Emmanuel Macron, le Président de la République française et Pedro Sanchez Président du Gouvernement du Royaume d’Espagne, ont participé aux côtés de leurs homologues du G5 Sahel un sommet pour le suivi de la feuille de route du sommet de Pau. D’importantes recommandations ont été faites et un communiqué final a sanctionné le sommet. Va-t-il être enfin le sommet d’un nouvel espoir dans la lutte contre le terrorisme ?
Les Chefs d’Etat ont également salué l’initiative de la CEDEAO d’envoi d’une mission ministérielle au Mali afin de trouver une issue pacifique à la situation préoccupante que traverse le pays. Ils condamnent toute violence et exhortent les parties au dialogue. Par ailleurs, ils encouragent la CEDEAO à poursuivre les efforts en vue d’aboutir à un apaisement social indispensable à la mise en œuvredes réformes et à la lutte contre le terrorisme»
En somme, une nouvelle coalition pour le sahel a vu le jour, donc les populations du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, du Niger et de la Mauritanie pourraient espérer voir bientôt le bout du tunnel avec la fin du terrorisme. Le rêve est de voir maintenant des pays du sahel véritablement engagés sur le chemin du progrès. Sinon nos armées à elles seules ne pourront pas combattre, car mal équipées, mal formées donc elles battent toujours de l’aile.
Youssouf Sissoko